Le wali d'Oran .M. Boudiaf Abdelmalek veut assainir la situation des communes de la wilaya d'Oran pour une mise à niveau, du fait que les 26 communes que comptent la wilaya d'Oran accusent des retards dans la réalisation du programme de développement local, mais aussi pour les affaires de détournement et de mauvaise gestion qui secouent bon nombre de municipalités. A cet effet, des sanctions de mises à l'écart ont été prononcées à l'encontre des maires d'Oran, Bethioua, Hassi Mefsoukh, Kerma, Ain El Turck, et Bir El Djir... La valse des suspensions des maires au niveau de la wilaya d'Oran est devenue une simple formalité, du fait que la plupart des P/APC qui ont des affaires liées avec la justice, notamment ceux accusés de la mauvaise gestion et signalés par une motion de retrait de confiance émanant de leur paires, les élus ont été suspendus de leurs fonctions conformément à la réglementation en vigueur. Selon les informations qui circulent au niveau des services de la wilaya, plusieurs P/APC sont dans le collimateur à l'image du P/APC de la commune de Ain El Bia qui avait déclaré dernièrement qu'il allait démissionner de son poste, tout juste après la dernière bombe à retardement des familles expulsées illégalement en compagnie des nouveaux bénéficiaires des 144 logements sociaux de Chehairia qui ont occupé ces logements sans aucune commodité ni gaz, ni électricité et encore moins l'eau qui se fait tant désiré dans ce village du chef lieu de la commune. En ce qui concerne l'ex maire de la commune de Bir El Djir , selon les informations recueillies auprès des membres de cette municipalité, ils nous ont indiqués que la suspension de M. Mouket Bachir est motivée par la poursuite judiciaire à son encontre liée à l'affaire d'un bon de commande de 2600 poteaux électriques estimé à plus de 03 milliards de centimes et qu'il aurait commandé auprès d'un fournisseur sans délibération ni avis de ses membres. Pour rappel, cette affaire a été déclenchée durant le mois de ramadhan dernier par certains élus qui ont tenté une motion de retrait de confiance. Toujours dans le même sens, des informations circulent sur une éventuelle mise à l'écart du P/APC d'Arzew, ce dernier est entaché de plusieurs irrégularités, notamment les différentes attributions des bons de commande qui se chiffrent à des milliards, sans compter les passations de marché gré à gré sans aucune consultation restreinte en compagnie de celui de Hassi Bounif et Ain El Turck, suite à des affaires d'attribution de permis de construire au profit d'une coopérative immobilière, en ce qui concerne le maire de Hassi Bounif sur la mauvaise gestion et les détournements de terres agricoles qui ont été détournées de leur vocation initiale pour se transformer en base de vie des différentes sociétés étrangères qui sont implantées sur ces terres agricoles, avec la complicité de l'ex chef de daïra de Bethioua pour les communes de Ain El Bia et Mers El Hadjadj où plusieurs centaines d'hectares de terres agricoles ont été détournés par des prédateurs avec la complicité de l'ancien wali Sekrane Tahar et l'ex chef de daïra de Bethioua El Affani Salah qui est muté à Birmandrais en qualité de wali délégué et qui leur est reproché la fausse attestation d'implantation des sites sous une simple formalité du visa du sous directeur de la subdivision de l'agriculture et qui justifie la superficie des terres agricoles non incultes moyennant une chipa bien sûr, alors que l'autorisation d'implantation dûment délivrée par l'ex chef de daïra. Selon quelques propriétaires qui ont loué leurs terres agricoles à des entreprises étrangères nous ont déclaré que les autorisations d'implantation ont été cédées à 150 millions de centimes et qui dit mieux pour les montants de location de ces terres agricoles avoisinant les 4 à 5 milliards par an.