Le vice-ministre égyptien des Affaires étrangères pour les affaires arabes, Nasser Kamal, a attesté dans une déclaration à la presse après sa rencontre par le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra,, que l'Egypte et l'Algérie représentent " deux centres principaux dans le monde arabe et en Afrique. Les sources officielles du ministère des Affaires étrangères égyptiennes, ont confirmé, par ailleurs, que le Caire s'apprêtera à avertir les Etats arabes de la décision, considérant les Frères musulmans d' "organisation terroriste", de sorte à pouvoir demander leurs extraditions pour les juger. Une manière de faire pression sur les militants de cette organisation et repousser leur influence sur l'échec du référendum de la révision de la constitution, prévu pour la première moitié du mois prochain. Dans ce contexte, l'accueil du ministre égyptien des Affaires étrangères, Nabil Fahmi, par l'Algérie, annoncé pour le 5 janvier prochain, est considéré comme une reconnaissance du système né par un coup d'état militaire contre le gouvernement élu de manière démocratique, ce qui est contraire aux conventions internationales signées par les autorités algériennes depuis l'arrivée du président Bouteflika au pouvoir à la fin des années quatre vingt dix notamment celles soulevées par l'Algérie, cherchant à convaincre les pays africains hésitants au principe, celui adopté par l'Union africaine, qui consiste le refus de reconnaître les régimes qui sont arrivés au pouvoir par des coups d'états militaires