Un véritable foyer de décharge publique à ciel ouvert, porteur de virus et de germes infectieux, dans ce douar El Araibia, situé à quelques encablures de Hassi-Mameche que dénoncent les riverains de la dite localité. Ces citoyens ont à maintes reprises saisis les autorités concernées, mais rien n'a été fait jusque la. Un endroit où on se permet de jeter tout, notamment des poulets morts, des abats et des œufs qui puent ! L'odeur est insoutenable sur les lieux, et pour couronner le tout, une fumée blanchâtre, asphyxiante se dégage du tas d'ordures qui brule au milieu de la décharge. On a pu rencontre dans ce lieu banni, trois enfants innocents entrain de faire la collette d'objets en plastique, qu'ils revendent à une entreprise pour la somme de 30 dinars le kilo. Un gain empoisonné pour ces enfants issus d'un milieu défavorisé pour ne pas dire précaire. Tout de même, un citoyen, marié et père de quatre enfants, dénonce ces désagréments qui sont la cause d'après lui de maladies respiratoires dont ses quatre enfants, âgés entre 12 et 20 ans souffrent, ainsi que sa femme qui est atteinte d'une allergie. Le projet de construction d'un centre d'enfouissement mettrait sûrement fin à ce problème qui menace sérieusement l'environnement et la santé publique. L'attente n'a que trop durée, estime un jeune chauffeur de taxi qui est dans l'obligation de faire un détour pour rejoindre son domicile, pour la simple raison que certains camions n'hésitent guère à décharger leurs ordures sur le chemin reliant Hassi-Mameche au douar El Araibia.