Dans sa correspondance déposée à la rédaction de notre journal, M. Beradia Djelloul nous expose son cas, suite à la chute d'une portion de plafond de son salon. Le logement qu'il habite avec son épouse et leurs 10 enfants est une vielle bâtisse dont les murs et le plafond sont lézardés. Ladite famille vit au quotidien sous la menace d'éventuelles chutes de morceaux de plafond. Leur peur s'accroit plus particulièrement la nuit. « Comment dormir sous un plafond qui menace de s'effondrer d'un instant à l'autre ? », se demande M. Beradia. Lors de la dernière chute de briques et de mortier M. Beradia a eu les côtes flottantes droites fracturées (certificat de constatation n°008011, en date du 08-09-2009, délivré par le secteur sanitaire de Mostaganem). Au dossier en notre possession est joint un procès verbal d'intervention délivré par les services de la protection civile de Mostaganem, en date du 08-09-2009, sous le numéro 1691, dans lequel est mentionnée la chute d'une portion de plafond. La famille Beradia, composée de 12 personnes, occupe depuis des décennies un appartement composé d'une seule pièce et d'une cuisine. L'appartement en question étant plus qu'exigu, M. Beradia Djelloul a déjà déposé auprès de l'APC de Mostaganem 2 dossiers : le premier le 07-03-2001, enregistré sous le n°51/2001 et le second le 26-03-2003, sous le n°425/2003. À ce jour, aucune suite ne lui a été accordée. Son unique souhait, pour ne pas dire son ultime rêve, est de voir sa famille vivre dans un appartement convenable, pour oublier le danger qui la guette en permanence. En dernier ressort, il lance un S.O.S à l'intention de l'ensemble des autorités locales concernées par son problème et ose garder l'espoir que le rêve partagé de son épouse et leurs 10 enfants se réalise un jour proche.