Dans une déclaration rapportée par l'APS, le président Bouteflika a fait le point sur la guerre médiatique qui a tenté de mettre en doute le rôle de la DRS au sein de l'ANP. Le président Abdelaziz Bouteflika a encore une fois mis en garde contre toute atteinte à l'institution militaire, tout en affirmant que le département du renseignement et de la sécurité (DRS), est une partie intégrante de l'Armée nationale et sa stabilité y va de l'avenir de l'Etat. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a affirmé mardi que "le Département du renseignement et de la sécurité, en tant que partie intégrante de l'Armée nationale populaire, doit continuer à exécuter ses missions et attributions". "Nul n'est en droit d'attenter aux fondements de l'édifice républicain ni aux acquis. Nul n'est en droit, quelles que soient ses responsabilités, de se placer au dessus des dispositions de la Constitution et des lois de la République", a souligné le président Bouteflika dans une déclaration à l'occasion de la commémoration de la journée nationale du Chahid. Dans ce contexte, le chef de l'Etat a affirmé que "nul n'est en droit de régler ses comptes personnels avec les autres au détriment des intérêts suprêmes de la nation tant à l'intérieur qu'à l'extérieur", précisant que "l'heure n'est plus à l'insulte et aux invectives", appelant à la nécessité de "se concentrer sur ce qu'il y a de mieux pour notre nation". "Ces quelques rappels ont pour objectif de réaffirmer clairement que, contrairement aux allégations et aux spéculations rapportées par voie de presse au préjudice de la stabilité de l'Etat et de l'Armée nationale populaire, le Département du renseignement et de la sécurité reste pleinement mobilisé pour la bonne exécution des missions qui lui incombent, à l'instar des autres composantes de l'Armée nationale populaire", a poursuivi le président de la République. Ce message s'adresse aux uns et aux autres avec toute "la franchise que me dictent la Constitution et la fidélité aux sacrifices des Chouhada", a ajouté le président Bouteflika. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a affirmé que "les conflits fictifs fomentés entre les structures de l'Armée nationale populaire relèvent d'un processus de déstabilisation bien élaboré". "Les conflits fictifs fomentés entre les structures de l'Armée nationale populaire relèvent d'un processus de déstabilisation bien élaboré par tous ceux que le poids de l'Algérie et son rôle dans la région dérangent", a souligné le président Bouteflika dans une déclaration à l'occasion de la commémoration de la journée nationale du Chahid. Pour le chef de l'Etat, "ce processus peut, malheureusement, être favorisé par le comportement irresponsable des uns et le manque de maturité des autres, sous l'influence des différents volets de la guerre médiatique menée présentement contre l'Algérie, la présidence de la République, l'Armée nationale populaire et le Département du renseignement et de la sécurité". "Face à ce danger qui est perceptible, l'ensemble des responsables doivent mobiliser leur conscience patriotique et réduire toutes les formes de tension qui viendraient à survenir entre eux. Il y va de l'avenir de l'Etat, de sa défense et de sa sécurité", a poursuivi le chef de l'Etat. "Je demande, en vertu de mes pouvoirs de président de la République, ministre de la Défense nationale et chef suprême des Forces armées, à tous les citoyens de prendre conscience des véritables enjeux qui se cachent derrière les opinions et les commentaires, faits au nom de la liberté d'expression, mais visant, en réalité, des objectifs autrement plus sournois, qui ciblent la stabilité et l'affaiblissement du système de défense et de sécurité nationale", a conclu le président de la République.