Les localités de Hassasna et Djeffafla, relevant de la commune de Mers El Hadjadj, ne sont toujours pas raccordées au gaz de ville et connaissent un réel déficit en matière d'aménagement urbain. Cet état de fait, exaspère au plus haut point les villageois, qui ont décidé d'interpeller les autorités locales, à leur tête le Premier magistrat de la wilaya, par le biais d'une requête adressée au chef de la daïra de Béthioua. Dans cette dernière, dont une copie nous a été remise, ces villageois se disent « outrés et scandalisés » du fait que leur village soit dans un tel état d' « abandon ». De plus, ces mêmes requérants considèrent que « les élus locaux ont complètement marginalisé cette localité». Un peu plus loin dans le document, ils déclarent : « Nous exigeons du Premier magistrat de la wilaya d'intervenir dans le but de constater de visu les carences en matière d'amélioration du cadre de vie, mais aussi pour prendre des mesures d'urgences en faveur de ce bourg ». L'un des habitants de ce village, nous dira : « Notre patience n'a que trop duré. Nous sommes des laissés pour compte, abandonnés par les autorités !» Et d'ajouter : « L'hiver dernier, notre village, à l'instar d'autres hameaux de la région, a connu des moments plus que difficiles. Nous refusons de subir une fois de plus le même calvaire. Nous sommes en 2014 et sommes toujours contraints de nous constituer un petit stock de bonbonnes du gaz butane. C'est une honte !». Un autre signataire dira : « En plus du gaz, il y a aussi l'absence de canaux de drainage des eaux pluviales et de réseau d'assainissement qui rend la vie des habitants infernale. Toutes les habitations sont dépourvues de réseau d'assainissement. Les égouts coulent à ciel ouvert se déversant même sur la chaussée. Nous avons l'impression que nous sommes vraiment abandonnés », écrivent-ils. Un villageois de Hassasna avance à ce sujet que « le réseau d'assainissement n'est pas encore mis en place. Actuellement la balle est dans le camp de cette commission de l'IGF qui est sommée de dévoiler le dessous de ces dossiers lourds de projets fictifs.