Après le dépôt de leurs dossiers de candidature au scrutin présidentiel du 17 avril 2014, les 12 candidats sont dans l'attente d'une réponse du Conseil constitutionnel, qui doit intervenir dans une semaine. En plus du comptage et de la vérification des parrainages collectés par chacun des postulants, le Conseil constitutionnel aura également à examiner la conformité des programmes électoraux des candidats avec les principes de la Constitution. En effet, douze postulants ont déposé dernièrement leurs dossiers de candidature pour la prochaine élection présidentielle du 17 avril 2014, auprès du Conseil constitutionnel. Il s'agit, pour rappel, des candidats Moussa Touati (Front national algérien), Abdelaziz Belaïd (Front El-Moustakbel), Ali Zaghdoud (Rassemblement algérien), Louisa Hanoune (Parti des travailleurs), le président sortant, Abdelaziz Bouteflika, l'ancien chef du gouvernement, Ali Benflis, Mahfoud Adou (Ennasr El-watani), l'ancien ministre Ali Benouari, Ali Fawzi Rebaïne (Ahd 54), Mohamed Benhamou (parti Karama), Sadek Temache et Abdelhakim Hamadi (indépendants). Ceci dit, il n'est pas si certain qu'on aura affaire à ces douze candidats pour le dernier virage de la course. Car des candidatures peuvent sauter d'ici là, dans la mesure où le Conseil constitutionnel aura à statuer sur celles-ci et rendra son verdict dans les dix jours qui suivent la date limite du dépôt des candidatures, comme le stipule la loi électorale. On se rappelle, d'ailleurs, qu'en 2009, 11 candidats avaient déposé leurs dossiers, mais que, finalement, six (6) seulement, à savoir Abdelaziz Bouteflika, Louiza Hanoune, Moussa Touati, Ali Faouzi Rebaine, Djahid Younsi, Mohamed Saïd, avaient eu le quitus du Conseil constitutionnel. Quoi qu'il en soit, la bataille ne fait que commencer pour les douze postulants. Les débats s'annoncent, en effet, chauds, d'autant plus que parmi les candidats potentiels, force est de constater qu'on va hériter de gros calibres de la scène politique.