La brigade des recherches et interventions relevant du groupement de la gendarmerie nationale, de la wilaya de Skikda, a présenté avant-hier 20 suspects âgés entre 18 et 47 ans, résidants dans plusieurs wilayas du pays : à savoir Skikda, Jijel, Mila, Sétif, Batna, Tlemcen, Relizane, Constantine, et d'autres wilayas, par devant le juge d'instruction prés le tribunal de Tamalous, qui a ordonné la mise en détention de 9 personnes, alors que d'autres ont été placés sous contrôle judiciaire, et le reste a été libéré, après avoir été poursuivis pour le délit de constitution de réseau de malfaiteurs, faux et usage de faux sur des documents de base, et châssis de véhicules de luxes volés, avant de les remettre en circulation avec de fausses plaques d'immatriculation selon des sources concordantes. Les faits de cette affaire remontent à 18 mois, où d'intenses investigations ont été mises en branle et lancées à partir de la commune de « Beyne el Widane », à l'ouest du chef lieu de la wilaya de Skikda, après que les éléments de la gendarmerie nationale avaient découvert un véhicule de luxe en possession d'un jeune avec de faux documents. Après une enquête approfondie, il est apparu que ce trafic était du ressort d'une bande de malfaiteurs et qui était très répandu à travers plusieurs wilayas du pays s'étalant jusqu'à l'extrême frontière de la région ouest, plus exactement à la ville de Tlemcen selon la même source. Les investigations étant élargies sur ordre du procureur de la République, et menées par la brigade de recherche et d'interventions auprès du groupement de wilaya de la gendarmerie nationale qui a pris l'affaire en main à cause de sa complexité et qui a duré plusieurs mois, et à laquelle, ces mêmes services de sécurité ont consacré leur sagacité, et des moyens technologiques très efficaces qui ont permis de ceindre les différentes communications des suspects et leurs arrestations ajoute la même source. Il a été déclaré que ce réseau était spécialisé dans le vol de véhicules de luxe de l'étranger, et procédait également à l'achat de véhicules de luxes volés des pays avoisinants avant de les acheminer vers le pays. Pas moins de 125 véhicules de luxe de diverses marques ont été volés pour ensuite falsifiés au niveau de leurs châssis et de leurs documents officiels, tels que les cartes grises, avant de les remettre en circulation sous de fausses plaques d'immatriculation précise la même source.