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L'AFFAIRE DU DETOURNEMENT DU TERRAIN D'UTILITE PUBLIQUE : Le spectre de ‘'Bab El Oued 2'' plane sur Mostaganem LES CRAINTES DU DIRECTEUR DE L'HYDRAULIQUE !
L'affaire du détournement du terrain d'utilité publique à la zone d'activité Sidi El-Adjel, plus connue sous le nom ‘'Tahrat'' servant d'assiette à de grands projets publics phares tel que le projet d'accès à la station d'épuration, et qui a terrifié la population Mostaganemoise par son ampleur et sa répercussion sur le devenir du développement local, a enfin éveillé la centrale. En effet, à l'heure où nous mettons sous presse, nous avons appris qu'une enquête aurait été déclenchée par la direction générale de la sureté nationale (DGSN), si l'on croit certaines sources crédibles et proches du dossier. Or, l'impact économique et social qui se fait sentir à travers cette affaire de gros sous, a fait réagir la DGSN, qui selon des sources, n'est pas y aller par quatre chemins et n'a pas pris de gants pour ordonner aux services compétents de la wilaya de suivre le dossier de près et lui envoyer un rapport détaillé sur les dessous et les dessus de cette affaire dans les plus brefs délais. Plus loin encore, au fond des ténèbres de cette affaire de gros bonnets, et après avoir exposé la chronologie des faits ainsi que les avertissements des différents responsables de la wilaya pour contrecarrer les responsables de la commune qui voulaient minimiser les atteintes à un terrain « servitude » réservé pour supporter les projets phares du siècle , le journal Réflexion a jugé très important de faire la lumière sur le sort de la station d'épuration , qui se trouve aujourd'hui après l'accaparation de ce terrain otage d'une montagne de bâtisses . Une autre menace de mort pour les riverains et le spectre d'un 2ème ‘‘Bab El Oued '' plane sur la ville, si on se réfère à l'histoire des inondations de 1927, quand Mostaganem a basculé au fond et a fait un grand naufrage faisant plus de 300 morts. « Il y a de cela plus de 87 ans, la ville de Mostaganem, dans la nuit du 27 novembre 1927, une crue subite de l'Oued Ain Sefra avait failli emporter presque la moitié de la ville. La place que l'on appelait Gambetta à l'époque coloniale, le square, les arbres, et les nombreuses maisons environnantes et la partie comprise de la ville entre l'avenue de 1ère ligne « Abdellaoui Abed » et le quartier Matemore connaitront le même sort, pour finalement être emportés avec le vieux quartier de Souika El Tahtania Tigditt », témoigne le Maire de Mostaganem en 1927, René Perez. Une ville mise à mort pour quelque business ! En se référant aux archives et aux plans d'AEP et d'assainissement de l'époque coloniale, il est imprudent de côtoyer la station d'épuration, logeant la voie périphérique dans la zone dite « Tahrat », mais le pire est d'aller jusqu'à construire des bâtisses sur les canalisations. Convaincu de l'impact négatif de ces bâtisses sur l'environnement et qui peuvent dégénérer en inondations à tout moment, vu que les canalisations de la station peuvent faire déborder les différents ruisseaux qui se déversent dans cette station pour finir sur le canal de l'oued d'Ain Sefra, qui traverse la ville de Mostaganem et dont il a fait il y a près d'un siècle rappelons-le plus de 300 victimes. Selon le schéma qui est en notre procession, les eaux de trois oueds débouchent à cette station de relevage, à savoir les ruisseaux de Sidi El Falag venant du côté de la commune de Sayada, et celui de Khadaichia , venant du côté de la commune d'Ain Tèdles ,ainsi que celui de Debdaba. Hormis l'afflux des eaux de ces trois oueds et les eaux pluviales qui tracent leurs chemins par ces canaux, la menace d'un débordement de ces oueds persiste toujours au cas où les canalisations de la station seront bouchées et comment peut-on espérer le contraire du fait qu'un mont de béton armé bloque toutes les issues de cette canalisation et toute tentative d'évacuation des eaux serait impossible!
Les avertissements du directeur de l'Hydraulique ! L'alerte a été donnée par le directeur des ressources en eau, et le président de l'APC de Mostaganem a été averti par le biais d'une correspondance officielle signée par le directeur de l'Hydraulique, M. Ait Mansour Abdenour, en date du 03 janvier 2012 sous le numéro 15, invitant le maire une deuxième fois à respecter les ‘'servitudes'' des infrastructures hydrauliques conformément aux plans transmis. « Le bureau d'études doit vous transmettre le modificatif des plans d'AEP et que toute déviation des réseaux hydrauliques qui s'impose demeure à la charge du promoteur » a écrit le DRE. Alors que le directeur de la DRE a fait de son mieux pour rappeler à l'ordre le maire de Mostaganem quant aux effets de débordement à la station d'épuration, le maire n'a pas pris en considération les consignes du premier responsable du secteur de l'hydraulique , alors qu'il s'avait très bien calculer le risque qui menace la ville et les habitants du fait qu'il exerçait la fonction de cadre dans le même secteur avant qu'il ne se retrouve à la tête de l'APC. Un massacre pour quel prix !? Les commerçants de la zone d'activités ont alerté les responsables de la wilaya et le ministère de l'Intérieur sur l'existence du fameux plan diabolique de détournement dudit terrain d'utilité publique, un geste de citoyenneté salué par beaucoup de citoyens qui ont suivi l'affaire, et le rédacteur de l'article n'a que rapporter les faits comme interprétés par les plaignants, un devoir de plus pour informer l'opinion publique et les autorités sur cette saignée du foncier public. L'affaire touche à sa fin avec la prise en main par le ministre de l'Intérieur et la sûreté nationale, une enquête serait en cours et les responsables de ce crime devront payer la facture de leur opportunisme au dam du devenir de l'économie nationale.