D'après le communiqué rendu public par la Présidence de la République, les consultations ainsi que les rencontres organisées par la présidence de la République et les contributions qu'elle a reçues représentant un très large spectre de la société reflètent la volonté du Président Bouteflika d'aboutir à un consensus le plus large possible sur le projet de révision constitutionnelle. Dans le communiqué officiel de la Présidence il est notamment indiqué : "En exécution des décisions de Son Excellence Monsieur Abdelaziz Bouteflika, Président de la République, annoncées lors du Conseil des ministres du 07 mai dernier, relatives à une large consultation à mener en vue d'aboutir à une révision consensuelle de la Constitution, Ahmed Ouyahia, ministre d'Etat, directeur de cabinet de la Présidence de la République, a tenu entre le 1er juin et le 08 juillet, 114 rencontres avec des personnalités nationales, des partis politiques, des associations et organisations, ainsi que des compétences universitaires. Statistiquement, ces consultations se déclinent comme suit : 50 partis politiques et deux groupes parlementaires indépendants, représentant d'une part 80% des membres du Parlement, et d'autre part, 90% des élus aux assemblées populaires communales et de wilayas. Au titre des personnalités nationales: 8 responsables et personnalités de la Révolution du 1er Novembre 1954, 04 anciens chefs du gouvernement et membres du Haut comité de l'Etat, 01 ancien président de l'Assemblée populaire nationale, 02 anciens présidents du Conseil constitutionnel, 04 anciens ministres, 02 responsables d'institutions consultatives, 15 juristes ayant exercé des responsabilités dans les domaines de la magistrature, du barreau ou du Conseil constitutionnel. Les contributions ainsi reçues par le cabinet de la présidence de la République feront l'objet d'une synthèse et d'une exploitation fidèle qui s'étalera jusqu'à la fin du mois d'août prochain. Un rapport, au terme de cette opération sera remis au président de la République « qui décidera des étapes à venir du processus de révision de la Constitution ».