Le nouveau califat terroriste plus connu sous le nom de Daech ou l'Etat islamique (EI) né d'une césarienne d'Al-Qaïda en 2006, en Irak , cherche aujourd'hui à s'implanter dans tout le Maghreb, croyant faire du bien après avoir séduit, une centaine de djihadistes au Maroc , en Algérie et surtout dans les autres pays touchés par le vent du printemps arabe , tels que la Libye et la Tunisie. Cet ancien anti Saddam Hussein, parachuté par les Etats-Unis en 2003 à la suite de l'invasion des soldats américains conduite par Bush, il se présente comme le défenseur de la minorité sunnite face aux chiites qui ont pris le pouvoir en Irak. Aveuglé par ses tueries et ses attaques-suicides et sa barbarie et son islam intransigeant, il fut chassé par les tribus sunnites du territoire irakien. Traqués en Irak, lui et ses membres se dirigent vers la Syrie pour combattre le régime de Bechar El-Assad dès juillet 2011, soit trois mois après. Il crée en avril 2013 l'Etat islamique en Irak et au Levant. A la suite d'un désaccord, il fit le choix de laisser le Front al-Nosra en tant que branche officielle d'al-Qaïda en Syrie. Profitant de la situation chaotique qui règne en Syrie , le chef Abou Bakr al-Baghdadi se proclame calife " à cheval sur l'Irak et la Syrie en juin 2014 . Bluffés par le nouveau calife, certains chefs d'Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb Islamique), les groupes terroristes Ansar Charia et le Mujao annoncent leur allégeance à Abou Bakr al-Baghdadi. Après la Libye, la Tunisie, le Maroc et l'Algérie , il fait son entrée au plan ‘' Daech'' par le biais d'une quarantaine de terroristes égarés et lâchés par AQMI. En Libye, c'est le chaos total, quelques lieutenants de ce nouveau pacha du pseudo- Etat Islamique font main basse sur la ville de Misrata, et s'approvisionnent en armement et argent à partir de l'armée libyenne, actuellement en trouble. Aussi du pétrole, dont plusieurs puits seraient sous le contrôle des rebelles. Alors qu'en Tunisie, la katiba Okba Ibn Naafa temporise son adhésion à l'Etat barbare d'Abou Bakr al-Baghdadi. Au Maroc et en Algérie, des cellules dormantes, constituées essentiellement de dissidents d'Aqmi draguent le nouveau émir.