‘'Pourvu que ça bouge'',c'est le slogan de jour dont les élus de la commune de Mostaganem font résonner partout pour justifier leur présence et les privilèges mal acquis (voitures de service , primes, trousseaux scolaires, et les couffins pour les amis ) , et cracher sur ceux qui dénoncent leurs dérapages. N'importe quoi pourvu que ça bouge ! Ces belles personnes qui commencent à côtoyer les avocats pour se protéger des coups tordus de la justice après que la police ait commencé à foutre son nez dans la gestion de la mairie, n'ont pas retenu la leçon et continuent de s'arroser des ‘'avenants'' des projets et miner la ville de Mostaganem par leurs scandales. En effet , alors que la gestion de la commune de Mostaganem se trouve toujours sous la loupe des enquêteurs de la police judiciaire de la sûreté de wilaya de Mostaganem, six mois après l'achèvement de la fameuse opération de démolition de l'habitat précaire ,un autre scandale surgit entre les gestionnaires de la commune et l'entrepreneur. Pour régulariser les lacunes d'une gestion, faite à la va-vite,le maire intérimaire tente de régulariser la paperasse dudit projet, en passant un nouvel appel d'offres, alors que le projet a été réalisé et réceptionné depuis plus de six mois. Menée en grande pompe le 11 février 2014, l'opération d'éradication de l'habitat précaire dans les quartiers d'El-Arsa, Beymouth, Tigditt, Matmar, Derb et Cochon-ville, suivie par le relogement de quelque 1235 citoyens, qui occupaient ces sites , se fait encore parler d'elle après que l'APC de Mostaganem ait récidivé encore une fois en signant un autre scandale , mais cette fois par la main du premier vice président , chargé des finances, intérimaire du maire, qui n'a pas pris de recul pour attendre que son maire entre du congé. Un avis de consultation et des doutes !
En effet, 6 mois après la démolition des habitations menaçant ruine, voilà que l'APC de Mostaganem lance un avis de consultation pour démolir ces mêmes habitations, qui sont, en fait, déjà démolies ; un stratagème de l'APC pour choisir l'entreprise ayant réalisé les travauxselon le gré à gré,pour ensuite la payer en bonne et du forme, selon les critères dictées par le code des marchés .Ainsi , selon le document de l'avis de consultation qui est en notre possession , et qui a été rendu public en date du 17 août 2014 , sous le numéro 51/2014, signé par le 1er vice-président chargé des finances ,on se rend compte que l'annonce est passée 6 mois après l'achèvement du projet qui a été lancé par l'APC et sous le contrôle de monsieur le chef de la daïra de Mostaganem en personne. Et pour s'assurer que le projet de démolition des constructions menaçant ruine, se trouvant aux quartiers (Tabana, Plateau, Arsa et Pépinière), comme annoncé sur l'avis de consultation du 17 août dernier, a été bien réalisé en date du 11 février 2014, il suffit seulement de faire la revue de la presse locale et la radio ou de faire une tournée dans ces sites pour voir sur place les restants des maisons démolies. Le dilemme
L'APC se trouve, désormais, devant un dilemme : le projet doit être, impérativement, adjugé à l'entreprise qui a, effectivement, procédé à la démolition. Sinon, on aura affaire à une autre entreprise qui sera chargée d'accomplir un travail déjà fait. Si on se contente de la solution proposée par l'APC pour régulariser l'entreprise qui s'est chargée de l'opération de démolition, une hypothèse se pose, celle d'une manœuvre de la part du maire ou de son intérimaire pour éviter que le scandale s'oriente vers les tribunaux.