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MOSTAGANEM-SCOPIE : De la Perle ... à la M'behadla ... Coup de gueule de l'ARPM L'ASSOCIATION POUR LE RENOUVEAU ET LA PROMOTION DE LA WILAYA DE MOSTAGANEM INTERPELLE LE WALI
Le dossier intitulé « Mostaganem défigurée par les ordures » paru dans le journal Réflexion durant le mois de juillet, ainsi que l'interview de Monsieur le Président de l'APC, font réagir Mostaganem scopie qui tient à évaluer les capacités censées être mobilisées par cette institution locale dans les différentes missions qui lui sont assignées et ce depuis son installation. Nous avons également tenu compte dans cette chronologie des remarques, souvent des éclats de colère émanant de nos amis des différents groupes qui se sont manifestés par le biais des réseaux sociaux, et dont nous synthétisons les plus pertinentes et les plus plausibles. Au gré des humeurs des responsables Cette chronologie sur le bilan de la gestion communale hélas fait apparaître, qu'il s'est installé une sorte de léthargie qui semble paralyser les efforts. Est-ce –jugeons nous-, pour des raisons de manque de moyens et / ou d'encadrement capable de hisser les programmes planifiés dans le respect de leur échéances de réalisation? Ou est ce en raison d'absence caractérisée de dynamisme manifesté par les élus eux-mêmes qui n'arrivent plus à faire leur propre mutation? Nous constatons qu'ils ne possèdent pas une longueur de champs de vision en mesure de faire hisser Mostaganem à la hauteur des villes méditerranéennes lesquelles font leurs mues par des transformations urbanistiques suivant une planification à court, moyen et long terme dont le seul objectif c'est celui de l'innovation et la requalification des espaces publiques dans le cadre de l'amélioration urbaine. Chez nous, la vie urbanistique est restée figée depuis 1962 (le même jet d'eau à la place du 1er novembre, le même square Boudjemaâ, la même place historique de Tigditt, des statues qui changent au gré des humeurs des responsables, par contre des cités qui poussent comme des champignons sans âmes et sans code urbain. En tout état de cause cette situation a mis inexorablement à nue Mostaganem, dans une gestion paradoxale et anarchique. La rupture de la relation de confiance est consommée aujourd'hui non seulement entre l'APC et les citoyens mais entre élus eux-mêmes, tant le dysfonctionnement qui s'éternise est savamment entretenu. A tel point que nous avions entendu dire que certaines des actions du maire faisaient sciemment l'objet de blocage par certains élus. Ce constat amer qui s'accumulait tout au long du mandat a généré une situation qui se résume comme suit : Ain-Sefra et la politique de l'occulte * une navigation à vue sur l'espace d' Aïn Sefra c'est une manifestation flagrante de la permissivité de l'autorité où le marché informel est florissant au détriment des commerçants patentés. Hélas, cette situation s'éternise depuis les années quatre vingt, et à ce jour c'est avec une intensité qui dépasse l'entendement. Toutes tentatives de redressements furent vaines pour des considérations occultes. * Aujourd'hui, l'APC réalise une grande surface couverte en tôles galvanisées qui va s'accommoder au côté des autres bâtiments hideux pourtant édifiés à l'époque à la hâte et à titre transitoire qui a duré, En somme, il s'agit là d'un autre aspect de la clochardisation déguisée du site que Mostaganem va réceptionner et s'accommoder avec amertume à son corps défendant à cette réalisation qui se transformera en fourre tout, tout en n'imaginant pas l'implosion à très court terme que va subir ce site ; à moins qu'il y aurait une brigade mobile anti informel permanente tout au long du site et ses environs pour faire évacuer systématiquement les contrevenants. La commune d'Oran a mis sur pied cette brigade (Réflexion du 26/7/12). Certes, la circulaire interministérielle de mars 2011 a instruit les walis à élaborer un plan d'insertion des intervenants informels dans l'économie formelle ainsi qu'à l'organisation et l'aménagement des espaces commerciaux après concertation avec les associations, et les intéressés, mais il ne faudrait pas à la hâte brider l'aspect esthétique et sa fonction urbanistique de ce site situé en plein cœur du centre de ville. Au contraire c'était une occasion pour l'APC de lancer concomitamment aux orientations préconisées par la circulaire précitée, des réalisations dignes répondant à un véritable plan de régénération de la fonction urbaine qui est prévu pourtant dans la stratégie de l'Etat. Ca aurait été une jonction dans une osmose exponentielle avec ce qui est programmé par le secteur de l'hydraulique chargé de réaliser l'assainissement et l'aménagement de l'oued Ain Sefra à partir des ex – trois ponts dont l'étude confiée à un maitre d'art Espagnol est au stade de l'esquisse auquel le renouveau a participé à sa présentation en juillet courant. Au final, nous allons avoir sur la même assiette de terrain, une vision de deux »cartes postales », la partie commerce complètement défigurée et déglinguée et l'autre partie un lieu de détente et de loisir, des lignées d'allées fleuries ect... Un contraste que Mostaganem ne mérite pas. C'était une occasion inespérée pour consolider l'embellissement de la ville sur le long terme de l'oued ain sefra allant de l'institut du Bâtiment et des travaux publics jusqu'aux portes du port, par une restructuration de la fonction urbaine et par l'introduction des services d'implantations d'équipements structurants digne d'une ville contemporaine. Commerce informel dites-vous ? * D'autres points noirs du marché informel sont visibles notamment sur les places Badr, Thiers, Beymouth, rue de Lyon, de Tigditt, des baraques statiques des fruits et légumes au niveau de la route du port et de Belhacel, à la cité du 5 juillet, sous le pont de la station des bus qu'il faudrait faire recaser à travers les marchés de proximité de la commune et à partir de quelle échéance ? Comme il est recommandé d'éviter de les faire déloger manu militari mais en concertation avec eux pour trouver *el-badil* * La vente du pain à même le sol dans divers endroits des artères du centre de ville ainsi que la vente des fruits secs avec ses brouillards de fumée sortis des canouns de fortune et le soir à la tombée de la nuit, des grillades sous les arcades de l'avenue principale Benyahia Belkacem le chahid allah yarhmou, ne mérite pas cette image. * Les étalages à même le sol de poissons jouxtant le port et aux portes du marché couvert sont mis en vente dans des conditions d'hygiène déplorables. * Un service d'hygiène amorphe et manquant de moyens. * Un schéma directeur d'enlèvement des ordures complètement désorganisé, des poubelles sans couvercles par ce que arguant leurs vols, jonchent les trottoirs sur les grandes artères de la ville et les cités –Ces poubelles statiques et les décharges sauvages deviennent de véritables bombes bactériologiques vecteurs d'infections diverses, ceci est du également à l'incivilité de certains concitoyens qui s'évertuent à jeter leurs ordures ménagères à n'importe quelle heure de la journée. * La ville est devenue foncièrement sale, les immondices, les détritus, squattent, chaque coin de rue, le journal réflexion en a fait la démonstration illustrée dans plusieurs de ses publications ainsi que l'indignation des internautes sur les réseaux sociaux qui font étalages avec photos à l'appui des décharges sauvages, les espaces dits verts faisant le bonheur des rats, des chiens des chats, et d'autres insectes vecteurs de MTH. La décharge de Hachem n'est pas totalement fermée. L'incivilité de certains de nos concitoyens n'est pas jugulée à défaut de dialogue et de stratégie de communication, Le comité de quartier continu à être marginalisé. Prenons l'exemple du wali d'Oran qui fait appel aux comités de quartier en les invitant à travailler en partenariat avec tous les secteurs de la wilaya y compris la commune en premier lieu, en donnant des instructions fermes séance tenante pour que soit appliquée cette démarche sur le champs (journal le quotidien du 4 août courant) parce que Oran croule sous la saleté en tous genres et seule l'action mise en synergie avec tous les acteurs de la ville assurera des résultats probants à la satisfaction de toute la population. Nous remarquons ici que le mouvement associatif demeure incontournable pour construire une société moderne et le marginaliser serait une erreur fatale pour le développement local. Nous regrettons avec amertume que Monsieur le wali de Mostaganem n'a pas cru devoir concrétiser comme il l'avait annoncé au début de sa prise de fonction la mise en place de son projet de commission du suivi et d'évaluation du développement local. Il s'est ravisé pour des raisons dont nous ignorons les causes. Ca aurait été un acquis bénéfique et incommensurable pour Mostaganem et le mouvement associatif. Voilà une année de collaboration perdue. Ce qu'aucun wali n'a réalisé ! * Absence de curage des lagunes d' Aïn Sefra * Le fantomatique service de maintenance chargé de l'éclairage public figure chez les abonnés absents, certaines rues et ruelles sont plongées dans l'obscurité où il est impossible d'y circuler sans être agressé. * Absence de toilettes publiques et de vespasiennes dignes. * L'état alarmant de nos rues continuent à offrir de béances, bosses, nids de poules, dos d'âne, n'arrête pas de se dégrader et qu'aucun bricolage ne peut masquer. * En été, les moustiques prolifèrent, des solutions durables ne sont pas encore prises pour éradiquer ce phénomène, les citoyens lésés dans la plupart des cités trouvent cette situation intenable et impossible à vivre. Donc leurs conforts restent aléatoires. Ceci reste lié aux vices de formes dans les études relatives aux évacuations des eaux usées et l'absence du suivi technique. Ce sont aujourd'hui les habitants de cette méga cité qui subissent les conséquences de cette incurie. Mais au niveau technique tout est possible pour y remédier ; ça sera pour quand ? * Absence de gestion d'une pépinière communale capable de cultiver une horticulture pour sa plantation au niveau des espaces verts, des ronds points et des jardins publics par des espèces florales qui symbolisent les 4 saisons. * Les espaces verts de Sidi Hamadouche, les alentours du fort de l'est et ceux longeant la route express de l'Arsa, sont envahies d'adventices donnant une image hideuse sur cette belle route ; en somme il y aurait incompétence du service concerné et/ ou l'absence de politique des espaces verts sont de mises. Il existe à Mostaganem l'institut d'agronomie avec des ressources humaines expertes et avérées qui auraient pu être un partenaire exceptionnel pour assister les élus. * Les aménagements des trottoirs des avenues principales se répètent tous les ans sans qu'il soit trouvé un moyen sur le choix de matériaux nobles qui feront des économies au budget de l'Etat et des collectivités locales et qui présenteront une esthétique digne. * A propos de la chaussée de l'avenue Benyahia, pourquoi ne pas restaurer comme certaines villes méditerranéennes qui ont réalisées la réhabilitation des dallages de pierres du terroir en faisant faire décaper le bitume. C'est à la fois à la vue, pittoresque et touristique. * Des cités nouvelles livrées à elles mêmes et sans encadrement. Les nouveaux terrains de jeux vandalisés par l'absence de politique contractuelle de proximité avec les comités de quartiers pourtant très actifs. * Des espaces verts inexistants ou complètement abandonnés et/ou densifiés pour l'immobilier. Il est à la fois impensable et déplorable d'abandonner au niveau des quartiers, aux quatre vents des infrastructures et des mobiliers urbains qui ont coûtés des sommes faramineuses à l'Etat et aux collectivités locales : résultat leurs durées de vie seront trop courtes. Les actions doivent être réfléchies avec réalisme ; l'Algérie n'est pas la Suisse. Faites une évaluation sur l'état de ces infrastructures notamment les stades « massicot » qui ont été réalisés il y a à peine 2 ans. * Le jardin du Parc du 20 aout abandonné et sans gardiennage et sans jardiniers dont la partie en contre bas du parc n'a pas été exploitée depuis 40 ans. Toutes les surfaces jardinables sont envahies par de la broussaille. Il s'agit là d'une dégradation consommée même la cafétéria réalisée avec l'argent du contribuable se trouve dans un état de déliquescence portes et fenêtres disparues. Ce que nos responsables feignent d'ignorer Qu'en est –il de la loi n° 2007-06 du 13 mai 2007 relative à la gestion, la protection et le développement des espaces et jardins dont les dispositions visaient comme objectif d'améliorer et d'entretenir la qualité des espaces verts ?l'APC a -t- elle chargée un bureau d'études pour classifier les espaces et jardins de la commune ? Si oui communiquer les résultats à vos administrés. Une ville comme la nôtre devra se doter d'un architecte paysagiste hormis son rôle de médiateur dans les études des POS, il saura intégrer la ville et ses espaces verts dans son histoire et dans sa géographie. C'est avec cette envergure qu'on éliminera ; l'incurie, le bricolage et le travail à la petite semaine. Absence de maintenance des arbustes sur les grandes avenues sans irrigation et sans désherbage ; ils sont simplement remplacés pour la sempiternelle fois grevant encore une fois le budget communal entre autre le cas des arbustes de l'avenue de l'ANP. * Un plan de circulation qui a fait apparaitre ses points noirs n'est pas évalué. Il n'a prévu aucune rue piétonne et aucune mesure préservant l'environnement. * Absence de politique économique pour booster la niche artisanale jadis florissante (plus de 14 métiers au niveau du Derb ont disparus.) * Absence d'actions d'émulations pour inciter les PMI/PME à s'installer dans la commune ; communication nulle. Aucune manifestation économique traitant ce sujet. La création des richesses de ces futures entreprises génère systématiquement des dividendes financiers sur le budget communal. * Absence de politique de réhabilitation du vieux bâti des quartiers du Derb Tabana et Tigditt. * Une mauvaise gestion au niveau du jardin public lieu du vice et de fléaux divers. * Absence de dynamisme pour booster le tourisme local, l'office du tourisme de la commune sans soutien et livré à lui-même. * La mosquée Badr avec ses minarets qui ne présente aucune esthétique, elle a besoin d'un réaménagement pour être digne de s'imposer dans un centre de ville. Un lieu de culte est d'abord admiré par son expression architecturale à l'intérieur et à l'extérieur. Qu'a-t-on fait pour cela ? * Nous avons saisis le Maire pour une affectation d'une maisonnette située à l'intérieur du jardin public à l'effet de l'aménager en maison du 3 ème âge pour permettre à nos séniors de passer des moments de loisirs et de détente en plein couvert végétal de ce lieu magique du jardin au lieu d'être assis sur les bancs du square Boudjemaa sous une couche de carton, Nous avons eu droit à une fin de non recevoir, alors qu'en principe le sort des retraités doit être une des priorités des élus quant à leur confort et la santé de ces derniers aussi bien physique que moral. Il n'en est rien. Notant que la bâtisse en question aujourd'hui menace ruine. * Certaines écoles primaires ne sont pas chauffées. * Des actions de nettoyage de certains points insalubres réalisées d'une manière épisodique avec de grands moyens pour peu de temps. * Des éclairages publics qui manquent d'esthétiques * Des réverbères abimés ne sont pas remplacés alors qu'ils sont couverts par une assurance. * Le service d'état civil saturé avec des méthodes de gestion obsolètes rendant le public sur ses nerfs * Un comité de fête géré comme une épicerie aucune grande envergure culturelle. L'encadrement n'est pas versé professionnellement sur les activités événementielles multidisciplinaires. Les autorités continuent à faire la sourde oreille sur la gestion des patrimoines culturels, notamment le musée de tabana, le pool culturel d'el arsa Ils sont « gardés » par des agents relevant du régime du filet social. Le renouveau en a fait son cheval de bataille pour leurs érections ; il se trouve que leurs gestions posent problèmes par rapport à l'absence de classement. Les touristes s'intéressent à les visiter mais trouvent les portes closes surtout pendant les weedends ; où situer les responsabilités ? Tout simplement, nous ne savons pas vendre notre ville sur le plan touristique. Le théâtre de verdure d'El Arsa est également livré à lui même, vandalisé et sans gardiennage, Il semble être abandonné parce que boudé par les responsables de la culture arguant des riverains à risques alors qu'il a fait l'objet par deux fois de travaux de relookage qui ont couté de l'argent aux contribuables. Tourisme dites-vous ?! Pendant la période estivale, l'aménagement des plages ne semble pas être pris au sérieux cela mérite mieux. Le cahier de charge sur les concessions de baraques et des plages ne semble pas être rigoureux sur les normes d'hygiène, des fats- foods sont érigées en roseaux sans eau, sans éléments de cuisine élémentaires, sans toilettes de proximité, pour offrir des prestations dignes ; au contraire on continue à croire qu'on vit à l'époque de 1962. Il existe une charte de tourisme que l'APC et la direction du tourisme auraient dues scrupuleusement la mettre en œuvre pour hisser le tourisme de la commune à la hauteur des exigences touristiques. Quant à l'eau de baignade, son analyse doit être obligatoirement affichée dans un emplacement idoine, comme le font d'autres stations balnéaires du monde qui se respectent. Cela pour permettre aux baigneurs d'en prendre connaissance sur la teneur bactériologique des eaux et la température pour baignade. C'est leur droit pour le respect de leur confort. * Absence de politique de gestion de la communication entre les élus et leurs concitoyens * Enfin semble-t-il plus de 160 milliards de centimes n'ont pas été consommés donc qui végètent dans les comptes ; ils attendent semble t –il l'arrivée des nouveaux élus pour les faire consommer. Nous relevons toutefois une timide action d'aménagement de certaines grandes artères : bitumages, végétations, feux tricolores ainsi que sur des trottoirs du centre de ville. * Les agressions inquiètent les citoyens, la sécurité doit faire l'objet d'un débat initié par l'APC en présence de la société civile et les services de sécurité, pour une régulation sécuritaire optimale. L'information et les renseignements sont importants pour les services de sécurité afin de maitriser la délinquance et les fléaux sociaux en tous genres. Absence de dialogue et de consultation Il faut que la population s'implique et aide dans leurs intérêts sécuritaires à établir des passerelles avec les services de sécurité ; c'est une action sociale utile, pour éviter que nos quartiers deviennent des « bronx »et subissent le déclin social à l'origine de tous les maux. Qu'Allah nous préservera. * La ligue et les comités de quartiers sont confinés par l'APC à jouer le rôle de pompiers pour gérer les quartiers en crise au lieu d'un partenariat contractuel pérenne (lire l'exemple du wali d'Oran) * Les trois immeubles vidés de leurs habitants, classés menaçant ruine de diar el hana, sont squattés par des délinquants. L'APC n'a pas cru devoir peser de tout son poids pour les faire démolir en leurs temps par qui de droit. Cela dure depuis une dizaine d'années et sont à la merci des vents, de l'érosion et des fléaux en tous genres. Pourquoi les locaux relevant du programme du Président relatif aux 100 logts par commune, dont leurs constructions sont achevées depuis relativement plus de deux années (la liste des lieux est longue), ne sont-ils pas attribués aux bénéficiaires qui remplissent les conditions idoines ? Certains d'entre eux sont éventrés et servent à la tombée de la nuit à des beuveries et de vices de toutes formes ; c'est le cas à la cité Houria. Ici également il y a absence de communication sur ces attributions donc les rumeurs et les spéculations sont susceptibles de nuire au crédit de l'APC. Enfin, l'absence de dialogue, de consultation et de programme avec les associations thématiques, à notre connaissance aucune réunion n'a été programmée d'une façon formelle par l'APC durant son mandat en cours à l'exception de cas isolés de certains comités de quartiers venant intervenir à propos de leurs cités. Il est vrai que certaines des situations énoncées relèvent d'un lourd héritage cumulé au fil des années des différents mandats, néanmoins un diagnostic élaboré en son temps de votre part vous aurait permis de tracer un programme pour apporter progressivement avec l'aide de la société civile, des correctifs susceptibles aujourd'hui de les endiguer, sinon réduire leurs intensités ; en permettant à la fois à la population de constater de visu les changements attendus et évaluer les efforts déployés; Mais pour ce faire il faudrait avoir des visions managériales sur le long terme. SPECIALEMENT A PROPOS DU QUARTIER DE TIJDITT La population de Tijditt qui signifie en amazigh, le mât principal de la tente et c'est bien dit, constate avec impuissance d'être trahie, abandonnée, humiliée, violée, livrée aux frétillements de responsables dont certains sont pourtant natifs de ce quartier qui fût le levain du nationalisme, de la révolution ainsi que la colonne vertébrale de la tolérance, de la culture, du scoutisme, du soufisme, du partage et de la solidarité. Ils ne lèvent à ce jour même pas le petit doigt ni pour faire améliorer les conditions de vie de ces habitants ni pour lancer un véritable plan de réhabilitation du vieux bâti et l'émergence d'un savoir faire approprié. Un simple constat : la place historique de Tijditt raconte à qui la visite, ses déboires et ses malheurs abandonnée par tous comme une orpheline laissée pour compte. Un petit exemple édifiant : On continue à identifier et appeler les rues et ruelles de Tijditt par leurs numéros, tel fût l'état laissé par l'administration coloniale. Les cités nouvelles n'échappent pas à cette anomalie, elles sont identifiables par le nombre de logements. N'est- pas scandaleux de constater que cela perdure déjà 50 ans après l'indépendance ? Comme si Mostaganem n'a pas donnée ses enfants à la révolution. Il serait judicieux de profiter du cinquantenaire qui est fêté durant toute l'année en cours pour faire initier par l'APC une action pour amener la wilaya et la commission des anciens moudjahidine à se saisir de ce dossier. Le cas échéant la société civile s'en chargera par ce que c'est un devoir moral. En effet les familles des chouhadas Allah Yarhamhoum dont la majorité d'entre elles n'ont pas fait le deuil de leurs proches disparus ou tombés au champ d'honneur parce qu'elles ne les ont pas vues êtres enterrés. Elles seraient heureuses et soulagées aujourd'hui pour seul réconfort du devoir sacré et de la reconnaissance de se réapproprier le nom de leurs siens pour figurer sur une simple plaque d'une rue ou d'une cité. C'est la plus élémentaire des heddas à engager pour « rendre à césar ce qui appartient à césar. » Au fait, le nombre de chouhada de la révolution recensés dans la wilaya s'élève à 2300 chahid ; sans compter les chouhada du devoir de la décennie noire. Pourquoi n'a-t-on pas pensé plus tôt ? Compte tenu de ce qui précède, nous manifestons notre mécontentement et notre désapprobation devant une situation qui perdure et si elle continuera à s'éterniser, cela risquerait d'entraîner des conséquences négatives et fâcheuses sur le développement local. Notre devoir de nous impliquer devant cette malheureuse situation est avant tout l'expression de volontés saines, conscientes, et citoyennes, dont le seul souci est la consolidation de la cohésion sociale entre les Mostaganémois et la réalisation des objectifs du développement social, économique, culturel et démocratique de notre belle cité. Les citoyens de Mostaganem, considèrent urgent de s'impliquer sur le terrain, pour envisager une mobilisation citoyenne pour tout ce qui a trait à la vie publique de la ville auxquels seront conviés toutes les intelligences à la richesse des débats qui seront bientôt organisés par le renouveau de manière à ce que les futurs élus des institutions locales sauront qu'ils doivent compter avec la société civile de manière à ce que la démocratie représentative travaillera la main dans la main avec la démocratie participative. La loi ne se négocie pas elle s'appliquera. Nous sommes déterminés à faire valoir ce droit ; de concert avec tous les réseaux associatifs qui vont être mis sur pieds bientôt pour permettre à ces derniers de se préparer à s'impliquer dans la sphère du dialogue, de la concertation et du partenariat responsable avec les futurs élus des instances locales dont les élections sont prévues pour novembre de cette année. Nous saluons l'initiative NABNI de Mostaganem qui vient de lancer par réseau social, une page pour chaque quartier intitulé « je m'investis pour mon quartier » déjà une flopée de pages par quartier se crée tous les jours par de jeunes internautes qui vont certainement peser dans un avenir très proche, de tous leurs poids pour faire bâtir un développement harmonieux et exponentiel de leur cité. Nous restons convaincus qu'ils ne laisseront plus de place dorénavant ni à la gestion improvisée de leur ville, ni à la médiocrité quelle que soit la couleur politique de ces futurs élus ; parce que les jeunes veulent vivre mieux dans un environnement sain et organisé et leurs séniors devant vivre également dans un havre de paix et de quiétude. Offrons leur cette chance, Mostaganem en sortira grandie.