Tout un chacun sait qu'à l'exception du quota distribué il y a quelques jours à Teniet El Had aucune autre opération de distribution de logements publics participatifs ne s'est déroulée que ce soit à Khemisti à Layoune à Lardjem ou même au chef-lieu de la wilaya de Tissemsilt. La tension est perceptible et tout le monde n'a de discours que sur le dossier des logements sociaux, selon les concernés par cet état de fait, les causes restent encore inconnues, en entendant à travers les médias les déclarations des hauts responsables du pays quant à la nécessité de distribuer ces logements avant le début de l'année en cours, l'espoir leur a été permis d'habiter et d'être bénéficiaires de leurs logements en 2014, malheureusement, ce rêve ne semble encore pas se réaliser et pourtant le besoin est visiblement présent, à chaque fois une rumeur se propage parmi les concernés faisant état d'une imminente distribution mais en fin de compte les demandeurs ne verront que l'illusion qui accentuera davantage la situation. Ces retards dans la distribution ont suscité beaucoup d'interrogations au sein de cette partie de la population en quête d'un toit décent. Certains mécontents affirment que cette situation est due non pas uniquement à l'indisponibilité des logements ou à leur inachèvement, mais la réalité est tout autre avec ces arguments puisque certains quotas de logements sont réalisés mais restés sans distribution et exposés à la dégradation, alors que d'autres affirment que certains cercles profitent de l'aubaine pour espérer «ramasser » quelque sommes d'argent en contrepartie d'une intervention ou d'une information. Certaines personnes sont allées évoquer l'absence de communication avec les responsables concernés qui selon eux ne donnent pas de suite favorable à leurs préoccupations certainement gênés par l'étude des dossiers par la commission habilitée. En somme, le retard qu'accuse la wilaya de Tissemsilt dans la distribution des logements et la mauvaise prise en charge des doléances des citoyens au niveau des instances concernées ne font qu'accentuer la consternation sociale et risqueront de provoquer une déflagration sociale causée par la reconversion de certains responsables aux pratiques défaillantes de la gestion.