Un quinquagénaire vivant en terre Ibérique a comparu, ce mercredi, devant le tribunal criminel près la Cour de justice d'Oran, pour son implication dans une affaire de meurtre dont la victime est un ressortissant marocain vivant en Espagne, qu'il avait poignardé mortellement. L'accusé était activement recherché par Interpol. Le mis en cause est resté après son forfait en état de fuite, mais il a été arrêté à l'aéroport d'Oran par des agents de la police des frontières. Les faits de cette affaire remontent au 12 avril 2012, suite au transfert d'une information par les éléments de la police espagnole, transmise par des résidents d'un des bâtiments faisant part d'un assassinat commis par une personne inconnue envers un ressortissant marocain. Les éléments de la police scientifique, en compagnie de la police criminelle espagnole se sont précipités sur le lieu du crime, où ils ont inspecté le corps de la victime et enlevé les empreintes digitales du lieu du drame, et tout ce qui pourrait aider à l'arrestation du meurtrier avant de transférer le corps vers le service de médecine légale en vue d'une autopsie médicale. Les résultats ont démontré que la victime est décédée à la suite d'un coup de couteau sévère qu'elle avait reçue au niveau du cœur, à l'aide d'une arme tranchante. Après ces résultats poignants, les services de la police ont ouvert une enquête en profondeur pour appréhender l'auteur du crime, ce qui a conduit immédiatement à savoir que le suspect n'était autre que le mari de l'amie de la victime, un émigré algérien vivant en Espagne, où il a été constaté que le mis en cause avait reçu un appel téléphonique depuis le site de son travail dans l'une des villes voisines, de la part de sa belle mère, pour l'informer que son épouse le trahit avec un marocain en son absence. Alors se sentant meurtri dans son honneur, il revient directement chez lui à la maison en l'absence de sa femme, et se cache dans un coin discret à l'intérieur d'une chambre pour s'assurer de lui-même, de la véracité de ce qu'il avait entendu de la bouche de sa belle mère. Le jour fatidique étant arrivé, et vers une heure très tardive, la victime est venue au domicile de sa concubine comme à l'accoutumée pour la rejoindre, et au moment où il attendait qu'elle lui ouvre la porte, il tomba nez à nez à sa grande surprise avec son mari, et suite à une escarmouche verbale, l'inculpé, épris de colère, saisit un poignard et alla le planter directement dans la poitrine de la victime avec plusieurs coups, jusqu'à, ce qu'elle s'est effondrée sur le sol devant les yeux des voisins du bâtiment, avant de s'enfuir, laissant la victime baigner dans une mare de sang, jusqu'à ce qu'elle ait rendu le dernier souffle sur place. L'accusé, après sa fuite, est resté activement recherché jusqu'à ce qu'il fut appréhendé à sa descente à l'aéroport d'Es Senia, à Oran, en provenance d'Espagne, alors qu'il portait une fausse identité. Après son arrestation, il a été immédiatement présenté devant le juge d'instruction, qui a renvoyé le dossier devant le tribunal criminel d'Oran, pour trancher sur cette affaire, sur ordonnance d'Interpol. Lors de l'audience, l'accusé a nié les accusations portées à son encontre, affirmant que le crime s'est produit par erreur, du fait que la victime dès qu'elle l'avait rencontré par surprise devant la porte de son domicile, a tenté de s'échapper, ce qui a entraîné sa chute sur le poignard, qui l'avait touché au niveau du cœur, tout en écartant la moindre intention de vouloir lui faire du mal, une thèse sur laquelle s'est basée sa défense, devant le jury, tandis que la partie civile a demandé un milliard de centimes à verser aux ayant droits en raison des dommages moraux et matériels qui leur ont été causés, suite à la perte de leur soutien de famille.