Dernièrement, le wali de Tiaret a mis le doigt sur la plaie en mettant à nu certains dépassements des bureaux d'études et ce, après l'opération d'assainissement du secteur. La meilleure illustration de ce cadre de synthèse, c'est la dénonciation de certains bureaux d'études qui se sont servis du "copié-collé" à travers l'internet : des preuves irréfutables qui ont laissé ces "faux ingénieurs" pantois. Et revoilà encore, monsieur Hadj Mohamed Bousmaha, wali de Tiaret qui s'en va avec son bâton de pèlerin du côté de certaines entreprises en débusquant plusieurs anomalies, aberrations et surtout des dysfonctionnements. A l'adresse des directeurs d'exécutifs, le wali a émis de sévères instructions après avoir découvert que plusieurs projets ont été destinés à une seule entreprise ce qui a généré une lenteur dans les normes de réalisation, un mobile direct gênant la dynamique du développement local. Dans ce sens, le wali et en franc-parler fait rappeler aux directeurs d'exécutifs qu'il est de notoriété que seules les entreprises parfaitement qualifiées et qui ont fait preuve de labeur, d'assiduité et possédant des capacités matérielles et humaines seront sollicitées à la concrétisation des projets autrement dit pas de place à la "tchipa" et pas de place à la "médiocrité" et analysant le cours des évènements le wali a mis l'accent sur le devoir d'honorer les dus et les redevances des entreprises pour permettre la satisfaction des délais de réalisation en notant que pour l'heure, la totalité des entreprises ont bien reçu leurs redevances au niveau du trésor public. Ces instructions sévères sont dictées par un sens de responsabilité géré par une éthique d'énarque et le wali n'a jamais toléré les retards de réalisations dans l'objectif intrinsèque de mettre à la disponibilité du citoyen un meilleur cadre de vie. Dans le même contexte, des projets consistants d'ailleurs qui ressortent du grand souci du wali sont passés au peigne fin plus particulièrement ceux liés au secteur de l'enseignement supérieur à l'exemple de certaines infrastructures en cours de réalisation confiées à une entreprise chinoise qui a fait preuve de respect à la convention liée à la main-d'œuvre et laquelle entreprise emploie 500 jeunes Algériens en rappelant que ce secteur a bénéficié d'une enveloppe de 230 millions de dinars. Pour rappel, le wali a mis l'accent sur le devoir et la nécessité de solliciter les entreprises qualifiées pour la réalisation de grands projets en réfutant les entreprises défaillantes et qui ont fait preuve de défaitisme et d'incivisme. Nous y reviendrons.