La première certitude, c'est que la justice a bel et bien démontré son indépendance et sa souveraineté puisque certains responsables qui croyaient être à l'abri de toute inquiétude ont eu à répondre de leurs actes devant elle, d'où un véritable engouement citoyen a été remarquablement visible faisant nourrir la confiance entre le citoyen et sa justice tout en rappelant que certains magistrats soucieux de l'intérêt public n'épargnent aucun effort pour dénoncer haut et fort les injustices d'où qu'elles émanent. une action qui a semé beaucoup de soulagement au sein de la population. Le staff de la justice du tribunal et de la cour de Tiaret a dit non à la « Tchippa ». Après de profondes méditations, elle aura le mérite de pelotonner le changement souhaité au niveau de toutes les instances juridiques du pays. C'est une synthèse que se partagent observateurs et citoyens à Tiaret qui faudrait –il le rappeler est devenue un laboratoire d'expériences. Pour certains et pour d'autres un labyrinthe d'incertitudes. Aucun secteur n'a été épargné et l'affaire qui a défrayé la chronique et a fait la une des évènements à Tiaret demeure incontestablement celle de la DLEP (direction du logement et des équipements publics), un secteur névralgique et très sensible et lequel a connu une véritable descente aux enfers sous la direction de l'ex directeur qui a été mis sous mandat de dépôt pour d'importants griefs émis à son encontre par le magistrat instructeur prés le tribunal de Tiaret. Ce DLEP entouré de plusieurs entrepreneurs et autres se serait vu changer un train de vie par un « abracadabra » énigmatique. « Il est inconcevable pour un responsable de gérer un secteur pareil comme la DLEP de cette manière ». Le ministre de l'habitat en analysant le rapport de la commission diligentée au niveau de l'inspection générale du département ministériel est resté pantois et le comble seront les répercussions très néfastes sur l'investissement avec un résultat horrible Plusieurs projets à l'abandon. Les secteurs ayant un lien avec la DLEP sont en souffrance à l'exemple de l'OPGI qui se trouve heurtée à plusieurs désagréments apprend t-on de source responsable. Cette situation a fait défiler plusieurs chefs de service et autres devant le tribunal et c'est le numéro deux qui a été mis sous mandat de dépôt, une semaine après et certaines indiscrétions avancent que d'autres responsables ayant quitté Tiaret seront prochainement entendus par le juge d'instruction à l'exemple de l'ex président du comité des marchés. Pour rappel, l'ex DLEP a été suspendu de son poste qu'il occupait dans la wilaya d'Annaba et la cavale ne fut pas longue puisqu'il a été rattrapé par une autre affaire de gestion accomplie sous le sceau de l'urgence, un alibi qui n'a pas tardé à révéler ses limites. Actuellement c'est le stress au niveau de la DLEP et son entourage (bureaux d'études, entrepreneurs, fournisseurs) même à l'entourage du siège de la DLEP il a été visiblement remarquable les constatations suivantes. Les cafés chôment, les bureaux de photocopies aussi. Même le gardien des voitures s'est plié au nombre très réduit alors qu'auparavant c'était tout un autre décor. Disons autres temps...autres mœurs. Pour la barre, d'autres acteurs attendent à s'expliquer. Université Mêmes constatations et mêmes griefs cependant pour ces cas, c'est le ministère de l'enseignement qui s'est prononcé à l'encontre du recteur de l'université qui a été relevé de ses fonctions et a été remplacé par le vice-recteur de l'université de Mascara, monsieur Khelladi Mederbal qui a été installé dans ses fonctions ce mardi 12 février 2013 par les soins du secrétaire général du ministère de l'enseignement supérieur en présence de monsieur le wali et les autorités locales. Le directeur des œuvres universitaires qui était sous contrôle judiciaire lui aussi a été relevé de ses fonctions et a été remplacé par monsieur Akeb Djamel, directeur de la cité universitaire de Ben Aknoun. Pour rappel, l'université Ibn-Khaldoun passe par une étape critique et le passage du ministre a fait bien changer la donne puisque des enquêtes sont toujours en quête et l'affaire est toujours en instruction et selon une source proche du parquet plusieurs gros bonnets ayant un line avec la DOU seront prochainement entendus par le juge d'instruction plus particulièrement ceux liés aux marchés du transport universitaire et l'alimentation générale....Le cas de la résidence universitaire est une empreinte du pourrissement devenu maitre des lieux. ANSEJ Deux cadres ont été mis sous mandat de dépôt dont le directeur actuellement en fuite. Ces mesures ont été émises par la chambre d'accusation prés le tribunal de Tiaret après auditions auprès du magistrat instructeur. Pour rappel, l'adjoint directeur, rattrapé par un lourd dossier de sa gestion à Sidi El Houari (Oran) a été limogé puis réhabilité dans ses fonctions par la direction générale d'Alger qui a dépêché une commission d'enquête en vue de débusquer d'autres éléments d'informations mais en vain. Le dossier a été estimé très explosif car touchant plusieurs responsables apprend –on de source sécuritaire, proche du dossier et l'on parle de plusieurs milliards de cts partis en fumée. ANGEM Le directeur de l'ANGEM de Tiaret a été relevé de ses fonctions pour mauvaise gestion puis réhabilité et après 10 jours, un fax en provenance de la direction générale a mis fin à ses fonctions le 10 février 2013...trop énigmatique puisqu'il s'agit d'un règlement de compte trop affiché, le temps où une source responsable au niveau de la direction générale avance que le directeur suspendu est victime d'une violation de l'article 72 alinéa 2 du règlement intérieur de l'ANGEM...nous y reviendrons. Formation professionnelle Actuellement, le secteur de la formation professionnelle est dans l'œil du cyclone et est ciblé par une profonde enquête qui a trop duré selon plusieurs observateurs. Le passage du ministre du secteur a fait du bruit et le directeur du CFPA « HAMDANI ADDA » a été limogé suite à un conflit avec le syndicat du dit établissement et selon une source sécuritaire, une enquête est en cours et ayant trait au bénéfice d'une même famille d'entrepreneurs de la totalité des projets de réalisation de centres de formation professionnelle....A qui le tour ?? Culture Le directeur de la maison de la culture a été relevé de ses fonctions et le grief retenu contre lui c'est la violation des lois en vigueur. Ce directeur aurait glissé un nom à un examen d'administration ouvert à tous les citoyens en rappelant que la commission d'enquête dépêchée à partir d'Alger avait relevé plusieurs aberrations qui couvaient dans cette maison de culture qui a été fortement secouée par un sit-in de 80% des employés qui ont eu gain de cause. Pour l'heure, c'est le directeur qui assure l'intérim.