Tandis que les travaux du tramway de la ville de Mostaganem avancent lentement mais sûrement, étouffant chaque jour un peu plus le tissu urbain où la circulation devient de plus en plus compliquée à certains points ‘'noirs'' tels le centre-ville, l'Avenue Benyahia Belkacem, Kharrouba et plus particulièrement le rond-point de Beymouth. Ce dernier est devenu un entonnoir où convergent le quart du trafic routier du chef-lieu de la wilaya, un passage obligé pour contourner la fermeture des principales artères de l'agglomération urbaine avec les dangers et désagréments que cela engendre quotidiennement Pas mal d'articles et de contributions furent publiées dans notre quotidien ‘'Réflexion'' sur ce grand chantier des transports terrestres, mais nous voulons aujourd'hui aborder l'aspect sécuritaire qu'inclurait un tel projet de développement urbanistique moderne. En effet, depuis la reprise des travaux du chantier du tramway de Mostaganem, interrompus un certain moment après les deux décès des ouvriers sous-traitant de l'entreprise franco-espagnole réalisatrice des travaux du tramway, le fracas des pelleteuses a repris de plus belle dans nos rues et boulevards, tailladant un peu plus le bitume des routes traversées par des files interminables de véhicules pressés d'avancer à côté d'engins de travaux publics en pleine activité où le risque d'une collision n'est souvent pas très loin. Les photographies prises ce week-end au niveau du rond-point de Beymouth (le centre-ville antique de Mostaganem) démontrent bien le rétrécissement de la chaussée due aux grillages et autres blocs de pierres en guise de balises, ne laissant un périmètre d'à peine 1 mètre de largeur pour le passage des voitures et autres minibus de transports collectifs qui desservent les différents quartiers de la ville. Pour ne rien arranger à cette situation, la station des taxis demeurent toujours au même endroit c'est-à-dire tout au tour du fameux rond-point, poumon névralgique et stratégique pour ces transporteurs privés. La question qui demeure posée est jusqu'à quand les riverains et habitants de Mostaganem devront-ils supporter cet oppressant chamboulement dans le plan de circulation urbain, sachant que les travaux chez nous, ne finissent presque jamais à la date inscrite préalablement sur le contrat de réalisation signé entre les pouvoirs publics et les entreprises réalisatrices ?!