Il suffit d'emprunter une seule fois la ligne Mazagran vers le centre ville (Beymouth) pour comprendre le calvaire enduré au quotidien par les usagers des transporte en commun. Les habitants de cette petite commune située sur les hauteurs de la ville de Mostaganem, endurent un véritable calvaire du au manque de transport assurant la desserte à partir de la station de départ du centre de Mazagran d'une part et la vétusté du parc roulant existant d'une autre part. Ils se considèrent des « laissés pour compte », vu que la majorité des lignes interurbaines ont été dotées de bus plus récents et plus modernes. Le casse-tête ne date pas d'aujourd'hui, les usagers sont contraints de jouer des coudes pour arracher une place dans des bus sales et vétustes, datant de l'ère post indépendance, roulant à peine à 10 km à l'heure sous le craquement des essieux et de la suspension du aux surcharges, atteignant parfois le double de ce qu'ils doivent légalement transporter, préférant ainsi doubler la recette au détriment de la sécurité des personnes causant ainsi aux usagers des désagréments au regard du chahut et des rixes que cela génère. Devant cette situation, il est évident que les choses se compliquent et se corsent du fait que les gens peinent chaque jour que Dieu fait de regagner en bonne humeur leurs lieux de travail. Aux habitants de Mazagran s'ajoutent les usagers en provenance des communes de Hassi-Mamèche, Ain-Nouissy, El-Haciane ou encore Fornaka, qui sont obligés pour la plupart de faire une correspondance à Mazagran pour emprunter ces bus de l'antiquité pour pouvoir rejoindre le centre ville par Beymouth ou les autres centres urbains par la cité Zeghloul ou Chemouma. C'est le branle-bas de combat quotidien au niveau de la station de Mazagran, où les autorités locales semblent ne pas prendre au sérieux ce problème. Cette ligne est la desserte de tous les dangers, les bus qui y sont affectés ne répondent en aucune manière aux exigences de l'heure, ils ne présentent aucune garantie de sécurité des passagers et encore moins celle des chauffeurs. Ce sont des bus bons pour la casse et rien d'autre. Rappelons-nous de ce bus de ligne 12 qui a fait des siennes au niveau de la rue allant vers le stade des cinq martyrs de la révolution, où les freins ont littéralement lâchés, et fort heureusement, l'incident n'a causé que de légers dégâts matériel et qu'aucun blessé à déplorer. Les responsables du secteur sont interpellés aujourd'hui plus que jamais à mettre fin à cette anarchie et d'interdire ces bus de la mort du circuit urbain et suburbain pour la sécurité des usagers et le bien être de tous.