La dernière nouvelle qui étonne l'ensemble des citoyens algériens et maghrébins en général, est la déclaration du PDG de la SNTV M. Yacine Bendjaballah, dans une interview accordée à la Chaîne I de la radio algérienne qui annonça avec tout le sérieux du monde, qu'une ligne ferroviaire appelée "le TGV Maghrébin" sera bientôt construite. Ce train atteindra une vitesse de 160, 200 et 220 km/h contre 120 km/h actuellement, la loi algérienne limitant la vitesse à cette hauteur lorsque le chemin de fer croise des routes (ce qui ne sera pas le cas pour le projet en cours). Cette ligne désormais surnommée le « Maghreb Express » réussira-t-elle à concrétiser l'autre projet d'une union maghrébine politico-économique malgré la fermeture de la frontière entre le Maroc et l'Algérie ?, s'interrogent à présent bon nombre d'observateurs avertis. Une annonce qui semblerait contradictoire, au vu du topo sur le terrain et le contexte géopolitique actuelle de cette région du Nord de l'Afrique précisément. Cependant, le mérite d'un tel projet s'il viendrait un jour à se concrétiser est de relever pas mal de défis sur plusieurs volets de la vie sociopolitique des populations concernées puisqu'elles seront les premières appelées à utiliser ce nouveau moyen de transport moderne qu'il n'est pas aussi moderniste pour autant. Car, n'avons-nous pas un train en retard par rapport à ce qui se fait dans ce domaine à l'heure actuelle sous d'autres cieux ? Dans l'industrie ferroviaire du XXIème siècle, l'on parle déjà du nouveau train dénommé (AGV) pour Automotrice à Grande Vitesse, successeur des TGV dont il reprend une caractéristique importante, l'articulation des voitures, il innove notamment par sa motorisation répartie le long de la rame contrairement aux TGV dont la motorisation est concentrée dans deux motrices situées aux extrémités de la rame. Ainsi, il dispose de plus d'espace pour les voyageurs donc plus de confort et sa masse, c'est-à-dire la forme de sa carcasse est réduite.