La nouvelle du décès de Mokhtaria Kadi, 42 ans jeudi après-midi aux UMC du CHU d'Oran a jeté l'émoi parmi la population de Tiaret mais surtout au sein de la famille. Que s'est-il passé ? Si l'on se fie aux déclarations du père de la victime, monsieur Kadi Ameur, interrogé par « Réflexion », « Mokhtaria est allée lundi encaisser la somme de 7 des 10 millions de cts que la COS de l'éducation lui a prêté » et depuis « nous n'eûmes aucune nouvelle jusqu'à ce qu'un gendarme informe sa cousine via son téléphone portable de la lâche agression dont a fait l'objet Mokhtaria ». Selon monsieur Kadi, retraité et souffrant de problèmes cardiaques « la défunte travaillait comme femme de ménage au collège Ais Lakhdar et aidait la famille tant bien que mal ». Son agresseur aurait été mis dans la confidence au moment où la victime appelait sa mère pour l'informer de l'encaissement. Agressée à l'arme blanche en différents endroits du corps (foie, épaule, dos et tête) et jetée dans un ravin de la RN 14 à hauteur de « Sidi Abed » entre Tiaret et Sougueur, la défunte a été évacuée une première fois à Sougueur puis Tiaret et enfin au CHU d'Oran où elle expia son dernier soupir. Hier, à « Diar Echems » l'atmosphère était lourde et chacun y allait de sa version. Un sentiment de haine et de dégout animent certains de sa famille. « Trop d'insécurité jusqu'à quand a-t-on entendu dire ». A l'heure où les membres de la famille s'apprêtaient à enterrer le corps de la victime aucune information concernant l'agresseur n'a filtré mais une enquête a été ouverte, dira une source sécuritaire.