Le Recteur de l'Université de Tlemcen aurait été destinataire récemment d'une lettre de parents d'étudiants dénonçant des lacunes déontologiques en matière d'examination, d'absence et non respect de codification dans la notation aux examens du Master d'Anglais. Déjà au terme du 1er semestre, le système d'évaluation codée des épreuves écrites devait pourtant garantir une neutralité et une objectivité dans la notation des étudiants méritants, au sens où les plus studieux s'affirmeraient parmi les meilleurs. Certains professeurs ont rendu aux étudiants des copies ‘'commentées sans notes'', pour vérification et sans corrigé type, avec entre leurs mains la liste codifiée personnalisée des étudiants (notes au crayon), en vue de marquer la note définitive, une fois l'étudiant concerné repéré, ce qui devient subjectif. De la sorte, les professeurs ont ainsi le loisir de modifier à la hausse des notes après contestation de certains étudiants. Au terme du 2ème semestre, à leur grand étonnement, le système d'examination des épreuves écrites ne fût pas codé, ouvrant la porte à un favoritisme insolent. Beaucoup d‘étudiants considérés comme ‘'médiocres'' ont soudainement émergé par rapport aux résultats du 1er semestre, car prenant soin de fortifier leur image-relation–professeur, mieux notés et donc avantagés, dans un système d'examination faisant fi de la déontologie universitaire. Cette pratique se révéla plus pénalisante chez les étudiants si d'aventure ils optaient pour un autre professeur plus côté ou compétent pour leur choix du sujet de mémoire Master 2. La pratique en question va jusqu'à entraver des étudiants méritants à aspirer à devenir doctorants. Promotionne-t-on donc des médiocres aspirants doctorants ? Même informé, l'inspecteur général de la pédagogie du MESRS (Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique), n'a pas daigné répondre, méprisant trois appels sur la question. Indubitablement, l'application de l'article 35 de l'arrêté ministériel 711 (nov.2011) a été enfreinte, et une réunion avec le doyen de l'Université de Tlemcen (beaucoup d'étudiants se taisent par crainte de représailles), serait nécessaire pour assainir, réhabiliter l'équité et prévenir toute dérive à l'éthique et à la qualité de l'enseignement dispensé au sein de cette faculté.