Le mois de Ramadhan continue d'avoir cette fâcheuse mauvaise réputation dans notre société de période à fort risque d'agression. Et rien ne semble arrêter la rapacité des malfrats à l'affut des "occasions" de faire main basse sur les biens d'autrui, et tous les moyens sont employés par les criminels pour y parvenir. Parmi les victimes, sur le premier front, les taxieurs officiels ou bien les ''clandestins'' qui exercent dans le noir. Le besoin de gagner son pain quotidien pousse ces transporteurs informels de voyageurs d'accepter de travailler à longueur de journée et se déplacer loin de la zone géographique de la résidence de ces ''taxieurs clandestins". La nouvelle qui ébranla cette semaine le milieu des transporteurs urbains de Chemouma, dont la station improvisée sise en face de la mosquée "Abou Houraira", fait état d'une agression sauvage et lâche en plein après-midi vers 14H00 selon certaines sources bien informées, du lundi dernier. La nouvelle de l'agression s'est évidemment répandue comme une traînée de poudre à Chemouma et au-delà. Interrogé sur les circonstances de cette histoire par Réflexion, des taxieurs confirment le scénario dessiné par un petit groupe d'une pseudo-cliente montée à bord, avec un nourrisson qui aurait fait l'appât pour un groupuscule de criminels accompagnée de deux autres hommes qui, une fois arrivé au niveau du Mactaa lors d'une course, prétextant un malaise du bébé, la dame somma le conducteur du véhicule de s'arrêter dans une piste isolée. C'est alors que deux coups de couteau fusaient en direction du malheureux atteint à son flanc et son cou. Choqué et affolé, il abandonna la voiture de marque Renault ‘'Logan'' blanche immatriculé en l'an 2013, qui fut dérobée par les agresseurs. À l'heure actuelle, la victime agressée à l'arme blanche, se trouve toujours admise aux UMC de Tigditt.