La Cour d'appel près la Cour de justice d'Oran a prononcé, avant-hier 08 ans de prison ferme à l'encontre de l'un des trafiquants de drogue appartenant à un réseau criminel spécialisé dans la contrebande de toxines activant entre la bande frontalière Ouest, jusqu'au centre du pays, et qui est originaire de la wilaya d'Alger. Ce dernier est impliqué dans plusieurs affaires de trafic de drogue, à savoir exploitation de femmes dans la contrebande de différents types de toxines, à l'exemple de la Cocaïne. La dernière opération dans laquelle il est impliqué, est liée à l'arrestation d'une vieille femme qui a été appréhendée en flagrant délit de contrebande de 04 Kg de kif traité, en plus d'une autre quantité de Cocaïne, où il a été poursuivi pour le délit de détention et commercialisation de drogue. La genèse de cette affaire remonte au mois de mai, où les éléments des services de sécurité au niveau de la wilaya d'Alger ont réussi à procédé à l'arrestation d'une femme âgée, en possession d'une importante quantité de drogue dissimulée dans un cabas, estimée à un poids de 04 Kg de kif, en plus d'un autre sac contenant une poudre blanche, qui après analyse s'est avérée être de la Cocaïne. L'arrestation de la suspecte a eu lieu au niveau de la station des « taxis », à destination d'Oran. L'audition a dévoilé que cette dernière a été chargée par l'un des barons de trafic de drogue à transporter la marchandise de la région de Maghnia vers Alger pour la remettre à une personne résidante à la capitale. La déclaration de la mise en cause a permis aux éléments de sécurité à identifier le suspect et son arrestation imminente après la procédure d'usage. Après enquête, il s'est avéré que l'accusé est originaire d'Alger, et qu'il possède à son actif plusieurs antécédents judiciaires pour contrebande de drogue, et qu'il activait entre la zone frontalière Ouest jusqu'aux wilayas du centre du pays, sous la bannière d'un réseau criminel de contrebande de drogue, dont les membres sont originaires de l'Est du pays et de la région de Maghnia. L'accusé exploitait également les femmes commerçantes, qui transportaient pour lui des toxines dans des cabas afin de ne pas attirer l'attention des services de sécurité, en échange de sommes d'argent. Au cours de l'audience, l'accusé a nié les faits retenus à son encontre, déclarant qu'il y a ressemblance de noms, entre le sien et une autre personne de son entourage familial, connu pour le trafic de drogue, résidant à l'Est du pays. Quant à la défense, elle s'est basée sur cet élément lors de sa plaidoirie, en déclarant que son mandant est innocent, et qu'il a été immiscé à cette affaire pour se venger de lui. Mais sa confrontation devant la vieille femme impliquée dans cette affaire, qui l'avait accusé tout au long de l'enquête d'être responsable, et ses antécédents judiciaires qui l'ont également trahi, ce sont deux éléments irréfutables qui n'ont laissé aucune chance à l'accusé d'être disculper de son crime.