Un homme et son épouse ont comparu, avant-hier, devant la Cour d'appel près la Cour de justice d'Oran, suite à leur implication dans une affaire liée à la violence contre ascendant et de coups et blessures volontaires à l'encontre de la victime qui n'est autre que la propre mère de l'agresseur, âgée de 90 ans, qui a été violemment battue par son fils et son épouse à coups de poings en plein visage lui brisant le menton inférieur, avant de la chasser de son domicile pour se retrouver à la rue. Ces derniers ont été condamnés auparavant par le tribunal de première instance à 6 mois et 3 ans de prison ferme. La genèse de cette affaire remonte au mois de juin dernier, après qu'une femme vivant à l'étranger, s'est présentée en compagnie de sa mère, âgée de 90 ans, au poste de police à Gdyel, en vue de déposer une plainte, appuyée par un certificat médical indiquant que sa mère a été violemment agressée par son fils et son épouse au point de lui avoir brisé le menton inférieur. Au reçu de la plainte, une enquête fut diligentée par les services de police conduisant à l'arrestation du couple suspecté qui a été emmené au siège de la Sûreté pour leur audition, où il est apparu que le jour de l'incident, une altercation verbale a éclaté entre le mis en cause et sa sœur à propos d'un conflit autour d'un héritage, ce qui a poussé la mère à mettre en vente tous ses biens aux enchères afin que chacun des héritiers puisse en bénéficier de sa part, une décision qui a beaucoup déplu au suspect et son épouse qui ont investi la chambre de la vieille femme, en l'absence de ses filles, l'agressant violemment en la tirant par les cheveux afin de l'entrainer hors de l'appartement, vers la cage d'escaliers pour enfin la jeter du haut. Ce qui a engendré une fracture au menton inférieur et des blessures au niveau des pieds de la pauvre femme, sans parler des insultes indécentes proférées à son encontre par son fils et son épouse, ainsi que la façon brutale dont la vieille femme a été victime. Une situation qui a obligé cette dernière à passer la nuit chez les voisins. Au cours de l'audience l'accusé et son épouse ont nié les accusations qui leur sont reprochées, en déclarant que c'est l'une de ses sœurs, émigrée vivant à l'étranger, qui tente à chaque fois de créer la zizanie entre lui et sa propre mère, mais la victime en affrontant, avant-hier, en audience les deux accusés, a relaté les faits en détail concernant l'agression violente perpétrée à son encontre par son fils, avec comme preuve à l'appui, un certificat médical délivré par un médecin légiste. Quant à la défense du couple accusé, elle a demandé des circonstances atténuantes en faveur de ses mandants du fait qu'ils ont fait objet de manigance dans cette affaire qui prête à équivoque.