Depuis un peu plus d'une dizaine de jours, un autre calvaire s'ajoute après celui de la Sonelgaz : Une coupure d'eau généralisée qui affecte pratiquement toute la partie mitoyenne de la mosquée Salmane El Farissi au chef-lieu de la wilaya de Tissemsilt générant une atmosphère de consternation et de panique chez les citoyens qui se rabattent sur les colporteurs et les fardeaux d'eau minérale qui, du coup, devient une denrée rare. En effet, la distribution en eau potable est fortement perturbée dans de nombreux coins de cette périphérie de la ville. Selon les habitants qui avaient sollicité nos colonnes, il n'est pas exclu que si cette panne en alimentation d'eau potable persiste, elle dure depuis plus de dix jours, il n'est pas exclu que les citernes d'eau potable voient s'envoler leurs prix et donnent lieu à une spéculation à grande échelle. Les mêmes habitants nous ont confié que ces coupures qui semblent se banaliser n'ont aucune raison d'être sauf peut-être pour certains qui vraisemblablement en tirent profit, ils précisent qu'une fois la vanne desservant cette partie de la ville fermée, elle ne sera rouverte qu'après un bon bout de temps qui généralement dure des jours entiers et c'est là que les colporteurs tirent profit de la vente d'eau. Selon une source digne de foi, le volume d'eau produit quotidiennement est suffisant pour approvisionner les ménages de toute la ville, mais ces perturbations sont dues essentiellement à un mauvais dispatching par ceux chargés des ouvertures et des fermetures des vannes et de ce fait par le seul fournisseur qui n'est autre que l'algérienne des eaux de la ville (ADE) qui de logique et normalement est constamment mobilisée pour assurer la distribution en eau potable et veiller à l'équité et à la même périodicité pour l'ensemble des quartiers de la ville.