Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon a salué et remercié le président de la République, Abdelaziz Bouteflika pour l'action de l'Algérie comme chef de file de la médiation et a souligné qu'il continuerait à apporter tout l'appui de l'ONU à la mise en œuvre des accords de paix d'Alger. Le secrétaire général de l'ONU s'exprimait à l'issue de sa rencontre avec le ministre d'Etat, ministre de Affaires Etrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, en marge des travaux de la 70ème session de l'Assemblée générale des Nations Unies. L'entretien a porté notamment sur la situation au Mali, au Sahara Occidental et en Libye, les changements climatiques et les COP-21, et la mise œuvre de l'Agenda post-2015. M. Ban Ki-Moon a exprimé toute l'appréciation à l'encontre de l'Algérie pour son appui "continu" au processus de règlement du conflit au Sahara Occidental. Le secrétaire général a salué, également, l'action de l'Algérie et a émis le souhait que les efforts en cours aboutissent à la restauration de la paix et de la stabilité en Libye. Par ailleurs, M. Ban Ki-Moon a demandé à l'Algérie de poursuivre son action de mobilisation auprès de tous ses partenaires dans la perspective de la Conférence sur les changements climatiques COP-21. Le SG de l'ONU a enfin salué les réalisations de l'Algérie concernant les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Lors de cette rencontre, les participants ont notamment reconnu que le Mali avait atteint une "étape cruciale" de son histoire à la suite de la signature de l'Accord pour la paix et la réconciliation par le gouvernement du Mali et la plateforme le 15 mai 2015 à Bamako ainsi que par la coordination des Mouvements de l'Azawad (CMA) le 20 juin 2015. Ils ont remercié la médiation internationale, notamment l'Algérie pour son soutien aux pourparlers de paix d'Alger, soulignant que la signature de l'Accord constituait "une première étape" vers la restauration de la stabilité et de la sécurité, l'amélioration des conditions de vie des populations maliennes. Les participants ont exprimé, à cette occasion, leur "profonde préoccupation" face aux multiples obstacles entravant les progrès dans l'application de l'Accord en dépit du "large soutien" dont il fait l'objet au sein de la population.