Trois personnes ont été incarcérées par le procureur de la République, près le tribunal de Zemmora, avant-hier, pour le délit de pratique d'avortement illégal sur une femme enceinte de trois mois, selon des sources dignes de foi. Les faits de cette affaire remontent à la semaine dernière, lorsqu'une femme fut admise au service de gynécologie de l'établissement hospitalier public Mohamed Boudiaf à Relizane pour des douleurs abdominales, son état étant constaté grave par les médecins, il a été décidé de sont transfert en urgence vers le centre hospitalier universitaire d'Oran (CHU). Selon le médecin de garde au niveau de l'hôpital de Relizane, l'état de santé de la femme était critique à telle enseigne que sa prise en charge locale n'aurait pas été appropriée. Après son admission au service de gynécologie elle a été examinée par le gynécologue du service, ce dernier aurait diagnostiqué une interruption volontaire de grossesse (IVG) de trois mois. Par ailleurs, une plainte a été déposée pour pratique d'avortement illégal. Une enquête a aussitôt été déclenchée par les éléments de la brigade de gendarmerie nationale de Dar Benabdellah, dont les investigations ont abouti à l'arrestation de trois personnes répondant aux initiales : Z.K âgée de 39 ans, son amant dénommé B.A âgé de 26 Et l'infirmier qui exerce au centre de santé de ladite commune où fut admise, la première fois, la dénommée Z.K. Celui-ci aurait procédé à l'interruption de grossesse d'un fœtus de 3 mois sur la personne de Z.K., en lui procurant des comprimés et des injections dans le but de la faire avorter. Cet acte a été accompli avec le consentement de la jeune femme et de son amant afin de se débarrasser du fœtus. Pour réaliser leur forfait, ils ne trouvèrent pas meilleur idée que de contacter cet indélicat infirmier qui, très certainement aurait soudoyé, a pratiqué cet acte illégal. En tout état de cause, l'enquête diligentée par la gendarmerie nationale mettra au grand jour les dessous de cette ignoble affaire.