Devant l'implacable circulation dans le tissu urbain, Sidi Bel Abbès, considéré comme la deuxième ville de l'Ouest Algérien étouffe face un plan de circulation dépassé et qui ne répond aucunement à la réalité actuelle, d'autant que le cité a connu durant ces deux dernières décennies un développement socio-économique important, et une démographie galopante. S'ajoutent à cela aussi, l'exode rural, le gigantesque parc automobile, la croissance du transport public et en face, une inadéquation des capacités actuelles de mobilité ce qui provoque cette asphyxie urbaine. En effet la circulation en ville surtout est devenue extrêmement difficile, Il n'y a qu' à voir les longues files de voitures aux endroits stratégiques de Sidi-Bel-Abbès, à l'exemple du boulevard Mohamed V, appelé aussi route d'Oran qui s'étale sur environ 1 km, l'avenue Didouche Mourad, l'avenue de Mascara, le boulevard Sakhi et El-Houari et Oued Dhahat pour ne citer que ceux-là. Même constat à la rue du Chahid Sekal Chaïb située au quartier Emir Abdelkader, devenue aussi un casse tête pour les automobilistes comme pour les piétons et les visiteurs. De plus les trottoirs sont occupés par les vendeurs occasionnels qui obligent les piétons à marcher sur la chaussée au risque de se faire renverser. Aujourd'hui les pouvoir publics doivent mettre en œuvre un nouveau plan de circulation à la hauteur des exigences et de la réalité du terrain.