La certitude c'est que Mr Bentouati Abdessalem, wali de Tiaret tient une considération particulière et un souci amplement important à ‘'l'administration'' des Moudjahidines qu'il n'a cessé de qualifier « d'extrêmement sensible », chaque fois que l'occasion se présente, et même lors de ses visites à travers toutes les communes de la wilaya, il n'a pas caché son mécontentement à l'adresse de certaines écoles et institutions éducatives, voire aussi certaines cités « anonymes », et à la surprise des présents, il dira : « c'est inconcevable, cette wilaya recèle un nombre important de chouhada et de Moudjahiddine, et je n'arrive pas à comprendre pourquoi ces écoles demeurent encore non baptisées... ». Cependant, l'étonnement atteindra son paroxysme, et certainement le wali ne va pas cacher son ire devant l'état très lamentable dans lequel se trouve le siège de l'organisation des Moudjahidine de Frenda. En effet, « Réflexion », et pour éclairer l'opinion publique a visité les lieux ce samedi 9 janvier 2016 aux environs de 9h40mn, et combien fut grande notre surprise à la vue de plusieurs dossiers entassés sur une table qui a supporté le poids de l'effondrement d'une partie du plafond dans un bureau où les restes de débris font encore apparition et demandant des explications, Mr Hadj responsable de l'ONM nous dira : « Depuis longtemps cet effondrement a eu lieu, nous n'avons touché à rien, et malgré nos correspondances envoyées aux instances concernées, nous n'avons reçu aucune suite et la seule issue qui nous reste, c'est Mr le wali... et prenez des photos... vous êtes libres ... » De notre côté, le constant a été amer, le spacieux siège est envahi par la poussière, une grande partie du plafond s'est effondrée et les débris enveniment les différents bureaux, un reflet d'indifférence qui ne dit pas son nom, et malgré cette situation, le responsable de l'ONM paraît satisfaire son travail et sollicite une virée de Mr le wali pour prendre en considération cette ancienne bâtisse qui fait couler beaucoup de salive chez les prédateurs du foncier qui, selon les investigations menées par « Réflexion », font des mains et des pieds pour s'accaparer de cette bâtisse bien située en plein cœur de Frenda et d'une valeur monétaire inestimable. Nous y reviendrons.