En face d'un perpétuel combat contre une cherté qui n'ose pas dire son nom, le consommateur ne sait plus à qui se plaindre de cette forte augmentation des prix des produits de large consommation et surtout ceux des légumes secs, de la pomme de terre. Décidemment, les commerçants n'ont aucune pitié en face de ces consommateurs, qui errent d'étals en étals, à la recherche de prix « cléments » qui leur permettront de s'approvisionner en quelques aliments pour survivre à ses batailles de prix qui s'annoncent en série, des que cette maudite tripartite qui a rassemblé à cette montagne qui, après tant d'attente et de cris a fini par accouché d'une minuscule souris, et qui reste sans conteste, la face du nouvel an qui a été offerte par un « fin » gouvernement à des milliers de travailleurs qui attendaient sa tenue avec tant d'impatience, mais qui viennent d'être déçus par une revalorisation du SNMG qui n'a touché de les salaires au-delà de 12.000 dinars, et qui n'ont nullement été épargnés par ces marchands, qui n'ont pas attendu le 1er janvier pour déclarer la guerre des prix qui bat son plein en touchant presque tous les prix des produits de large consommation, dont les prix ont été revus à la hausse sans décrets de révision, et sur la simple humeurs des commerçants qui font la pluie et le beau temps sur un marché qu'ils ont occupé de bout en bout en manipulant les prix à leur guise et ont saignant déjà à blanc les malheureux consommateurs que nous sommes et s'en fichant totalement de nos histoires de protestations passives et ils ne savent que nous calculer mentalement la facture du couffin que nous peinons atrocement a remplir avec le peu de billets que nous gagnons. Ainsi, à Mostaganem, comme ailleurs à travers tout le territoire national, la mercuriale des prix semble prise de froid, comme ce climat de gel qui règne des la tombée de la nuit, son mercure du thermomètre des prix a atteint ses limites, avec les lentilles, se vendent au marché de l'Ain Sefra, à 180 dinars le kilogramme, pour le fer qu'ils renferment d'après un client qui a de l'humour et qui préfère nourrir sa marmaille, de bananes à 80 dinars le kilogramme, en attendant la chute des prix pris de folie, la pomme de terre se cédé à 50 dinars le kilogramme, malgré la disponibilité d'une bonne production saisonnière ( novembre et décembre) qui normalement devait se répercuter sur son prix par revue à la baisse, mais malheureusement, nous continuons à la payer chèrement. Quant aux agrumes, plus particulièrement les oranges, le prix est largement tributaire de l'offre sur le marché national, mais d'après, un cadre de la direction de l'agriculture, la production des oranges à travers les vergers restants de la wilaya, reste trop insuffisante pour satisfaire la demande locale, et la presque totalité des revendeurs des fruits et légumes s'alimentent au marché de gros de Souk Ellil, où les prix de la « clémentine » du 1er choix, provenant de Boufarik et de Mohammedia demeurent excessivement chers, le consommateur continuera de payer onéreusement son dessert d'oranges, et la plupart des ménages préfèrent se rabattre sur les pommes et les bananes qui restent presque à la portée de tous, à la direction des prix et de la concurrence, la réponse reste est que le marché des légumes et des fruits ne peut être régulé que par la présence d'une énorme offre de légumes et fruits sur le marché national, qui parviendra a satisfaire la forte demande exprimée, unique et seul équilibre qui mettra fin à la cette flambée des prix, conséquente d'une trop faible production nationale en légumes et fruits et d'une agriculture moribonde, malgré l'injections de tant de milliards pour la relancer, et sauver les bourses de ces consommateurs qui se vident à la vitesse de l'éclair…… !