Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a appelé samedi depuis Constantine, à faire prévaloir la sagesse dans l'affaire des enseignants contractuels contestataires. En marge de l'inauguration du dédoublement de la RN 20 dans le cadre d'une visite de travail dans la wilaya, M.Sellal a souligné que l'Algérie est un Etat de droit et qu'il était impératif de "respecter les lois". Il a souligné, dans ce sens, que la loi exige de passer par un concours de recrutement obéissant à la nécessité d'assurer l'égalité des chances pour tous, rappelant, dans le même contexte, la volonté du gouvernement à "donner la priorité à ces enseignants". Le Premier ministre, appelant à "ne pas politiser" la grogne des enseignants contractuels contestataires, a soutenu que ces enseignants ont "toutes les compétences et les chances de réussir à l'examen de recrutement". Des centaines d'enseignants contractuels observent depuis plus d'une semaine un sit-in à Boudouaou (Boumerdes) ayant sanctionné une marche depuis Béjaia en passant par Bouira, pour réclamer leur permanisation sans condition préalable. Par ailleurs, le Premier ministre Abdelmalek Sellal a indiqué que près de 24.000 projets d'investissements relevant du secteur privé étaient opérationnels et productifs depuis 2014. Dans une déclaration à la presse en marge d'une visite de travail et d'inspection dans la wilaya de Constantine, le Premier ministre a expliqué que ces projets "ont favorisé la création de 300.000 emplois", mettant en avant l'évolution de l'investissement privé en Algérie ces dernières années. Ce chiffre (24.000) "représente 70% de l'ensemble des investissements engagés par le secteur privé depuis 2000", a affirmé M. Sellal qui visitait le complexe d'industries agroalimentaires dans la commune de Didouche Mourad relevant qu'une telle progression reflétait "l'adhésion des investisseurs algériens à la politique économique de l'Etat pour sortir de la dépendance aux hydrocarbures". Après avoir rappelé que l'Etat encourageait ces investisseurs, le Premier ministre a insisté sur l'exportation comme moyen "le plus à même" d'impulser l'économie nationale. Il a souligné la nécessité d'investir les marchés extérieurs révélant à cet égard la tenue novembre prochain d'une rencontre internationale d'hommes d'affaires algériens et africains pour examiner les moyens d'accès des produits algériens au marché africain.