Il y'a trois ans, Monsieur le Wali de l'époque, après avoir été sensible à notre démarche relative à un dysfonctionnement constaté par notre association, sur le service d'oncologie, qui était au niveau de l'Hôpital-Che Guevara, avait cru en nous pour nous faciliter les relations avec les responsables locaux du secteur afin de trouver ensemble les voies et les moyens pour que ce service puisse remplir sa mission dans les règles de l'art. C'est ainsi que le service fût transféré à notre demande, dans un délai record de l'Hôpital-Che Guevara, vers Mazagran, doté à la hâte d'une fiche technique transitoire au niveau de la mise en place aussi bien des équipements que des aménagements correspondants. L'évaluation, ne s'est pas faite, depuis l'ouverture de ce Service, à ce jour et c'est la raison, qui nous a poussés dernièrement en tant, que partenaire associatif à aller vers cette structure, s'entretenir avec le personnel et recenser les problèmes existants. Cette évaluation nous a permis de recueillir des points de vue sur l'activité au sein de ce service. L'évaluation que nous venons d'effectuer aujourd'hui, auprès de ce service, nous a permis de constater que le transitoire s'éternise. Nous avons tenu absolument à faire part des résultats de cette évaluation, convaincu que Monsieur le Wali Temmar, saura faire éradiquer le dysfonctionnement constaté à la fois regrettable mais aussi d'intervenir pour régler une situation susceptible d'être gérable et métrisable. Au premier abord nous avons constaté beaucoup de problèmes techniques, dont on a fait part à Monsieur le Wali. A son tour Monsieur le Wali a réagit et pris contact avec la Direction de la Santé de Wilaya. Je ne vais pas citer ici, tous les problèmes techniques soulevés mais, il existe un problème de taille qui relève de l'administration. 1- la hotte à flux d'air laminaire vertical –C'est un équipement de protection. Il s'agit de l'absence de moyens de protection sur la santé du personnel. Le contact avec un médicament anticancéreux est susceptible de se traduire par une absorption du produit et donc par un risque potentiel. En effet, le personnel manipule les produits nuisibles pour sa santé dans une chambre aménagée mais en l'absence de cette hotte, indispensable pour aspirer les émanations volatiles des produits de la chimiothérapie. La demande de cet équipement a été programmée dès la mise en œuvre de ce service et réclamé depuis. A ce jour le Service n'a pu s'acquérir de cet équipement. La volatilité des produits s'étend et s'échappe dans tous les espaces du service et même à l'extérieur, où certaines végétations ont été altérées par l'émanation de ces produits. Il y a donc un risque potentiel de contamination aux produits toxiques, entre autre de stérilité et d'autres affections qui pourraient s'avérer plus grave (Cancer etc.). 2-Le gaz naturel- Le service n'a pas à ce jour été raccordé au gaz naturel pourtant la conduite principale est toute proche. Il existe, quelques climatiseurs et des chauffages à bains d'huiles, mais, ça ne résout pas le problème. A l'ouverture matinale, le froid indispose les malades et le personnel. 3- l'extension -Quant à l'extension qui était prévue, l'ADE n'a pas cru encore devoir déménager comme convenu et le statu quo demeure à ce jour. En tout état de cause, si l'extension sera réalisée, elle doit être suivie par un renforcement tel que nous le préconisons, le cas échéant le dysfonctionnement demeurera. Enfin il y a lieu de rendre hommage à tout le personnel médical, paramédical, pour leur engagement, leur sérieux dans le rapport avec les patients pour leur humanisme, leur professionnalisme, leur dévouement sans précédent. Une hygiène du milieu irréprochable, ce qui solidifie la relation de confiance avec tous les acteurs concernés de ce service.