C'est scandaleux, inacceptable, désolant, voir honteux, que la ville de Mostaganem dispose d'un pareil hôpital, une véritable écurie, n'a cessé de scander le ministre de la santé M. Djamel Ouled Abbès, lors de sa visite de travail et d'inspection à Mostaganem, dans l'après-midi du jeudi 30 décembre 2010. Lors de sa visite de l'établissement hospitalier «Che Guevara » de la ville de Mostaganem, le représentant du gouvernement a constaté de visu, l'état de dégradation de cette structure, qui ne répond plus à une prise en charge effective des patients. « Pour les malades qui sont arrivés à s'en sortir vivants, je dirai simplement que c'est des miraculeux » dira Ouled Abbès qui n'a cessé de réprimander les responsables de cet état de fait, qui n'honore point le noble secteur de la santé. Au niveau du bloc opératoire et de la salle de réanimation, le ministre a failli se tirer les cheveux, en constatant l'état lamentable, répugnant et affligeant de cette structure, considérée comme la colonne vertébrale d'un hôpital. Dans ce contexte, il exhorte les responsables à fermer le bloc à titre transitoire. « Fermez-moi cette écurie !» dira, Ouled abbès, avec exaspération. Au chevet des malades, le ministre à été informé par une patiente, que depuis son hospitalisation (deux années) c'est sa famille qui lui procure des médicaments. Pour ce faire, il a indiqué qu'il est inacceptable d'entendre pareille confidence, dans la mesure où l'ensemble des médicaments sont disponibles à la PCH, les responsables sont instruits de passer commandes dans les 24 heures qui suivents dans le cas contraire, ils seront sanctionnés, souligne d'un ton dur M. Ouled abbès. Après avoir prêté écoute aux spécialistes en l'ophtalmologie, néanmoins le président du conseil médical, Othmane cherif, le responsable de la chirurgie docteur Bendiab et le responsable du service orthopédique docteur Chaker, le ministre a exprimé toute sa satisfaction des efforts fournis par le personnel médical. Au service de l'hémodialyse, la situation est meilleure où le ministre a exprimé sa satisfaction, compte tenu de l'état de propriété des lieux et de la meilleure prise en charge des patients, dont certains sont traités depuis plus de vingt ans. Par contre, au niveau du nouvel hôpital de 240 lits en voie de réalisation, Ouled Abbès a manifesté son mécontentement, quant au retard enregistré dans les délais d'exécution, et le suivi rigoureux des travaux. Une pareille infrastructure de la valeur de 200 milliards de centimes, doit susciter plus d'attention. Dans ce contexte des instructions ont été données pour redynamiser davantage le chantier. A noter, que le ministre a assimilé le secteur sanitaire de Che Guevara à un véritable chantier de volontariat, tout en déclarant, que le secteur de la santé était beaucoup mieux en 1963. Comme à l'accoutumée, M. Ould Abbes n'est pas venu les mains vides, le secteur sanitaire de Mostaganem sera doté d'un important équipement moderne à savoir : un éco-déplaire, deux scanners, six générateurs, bistouri électrique pour ne citer que ceux cela. En outre Mostaganem disposera de son centre greffeur, d'une cellule de dépistage des cancéreux. Le ministre dira qu'il ne veut plus entendre parler des évacuations. Il ya lieu de remarquer, que depuis la prise de fonctions du nouveau wali à Mostaganem en l'occurrence M.Ouadehe Houcine, les pendules semblent se remettre à l'heure tendant vers l'instauration d'une nouvelle dynamique. D'ailleurs, la visite du ministre de la santé, n'est que le prélude pour un nouveau départ et la relance en vue de nouvelles perspectives, dans la région de Mostaganem et dans le réel besoin.