Un responsable du ministère de l'Education nationale a démenti l'existence à ce jour (mardi), de fuite de sujets des examens partiels du baccalauréat, estimant qu'il ne s'agit concernant les sujets publiés sur certains réseaux sociaux que de "ressemblance dans les axes des questions à l'instar du sujet de philosophie". "A ce jour (mardi), il n'y a pas eu aucune fuite de sujets des examens partiels du BAC", a déclaré à l'APS l'inspecteur général de l'éducation, Mesqam Nedjadi, avant de dire que ce qui a été relevé était une ressemblance dans les axes des sujets publiés sur certains réseaux sociaux (Facebook) et non les sujets en question. Il a précisé que pour le sujet de philosophie par exemple, qui traitait "du moi et de l'égo" diffusé sur les réseaux sociaux n'était pas le même, soulignant plusieurs questions peuvent concerner un même sujet qui peut avoir, à son tour, plusieurs réponses. D'autre part, M. Nedjadi a démenti l'existence d'une fuite du sujet de français, faisant remarquer qu'il n'a pas été changé par des sujets de réserve. Les questions de réserve de l'ensemble des matières sont restées scellées et n'ont donc pas été utilisées", a-t-il poursuivi. Il a rappelé à ce propos, que des mesures strictes ont été prises par le ministère de l'Education nationale en collaboration avec les secteurs concernés pour assurer le déroulement du BAC dans des conditions normales. Entre autres mesures, figurent la mobilisation de cadres du ministère de l'Education nationale pour accompagner les sujets du BAC en tout lieu en vue de sécuriser les examens partiels après les fuites qui ont entaché la session initiale. Il a ajouté enfin, qu'outre les cadres du ministère de l'Education, les sujets étaient accompagnés nuit et jour, par des représentants des directions de l'éducation au niveau national, des forces de la sûreté pour garantir le bon déroulement des examens. M. Nedjadi a indiqué également que "la distribution des sujets aux centres d'examens se fait quelques heures avant le début des épreuves". Cet accompagnement a été exigé aussi au niveau de l'office et des centres d'examens.