La peur s'installe chez certains occupants des vieilles habitations pourtant, nous sommes en pleine saison d'Eté. Mais avec les orages imprévus et les imperceptibles mouvements telluriques ordinaires, on ne sait jamais ce qui pourrait arriver quand on occupe une bâtisse construite en 1913 comme c'est le cas de l'immeuble « Alioua hadj », en plein centre-ville, par exemple. La peur de l'effondrement de leurs maisons et des infiltrations d'eau de pluie gagne déjà les esprits. En plus, les propriétaires des immeubles, qui disent avoir saisi plusieurs fois les pouvoirs publics depuis plusieurs mois mais comme rien n'a été fait dans le sens de prise en charge le problème d'une réelle menace d'effondrement, ils se tournent vers notre quotidien d'information pour essayer de faire entendre leur détresse et interpeller, par la même occasion, les responsables locaux ,élus et ceux de l'Administration Publique. En témoigne justement cet immeuble « Alioua Hadj » datant de 1913, dont ses escaliers se sont effondrés, il y a de cela près de deux mois, à peine notamment l'immeuble d'en face qui avait des caves inondées d'eau depuis, près de 10 ans selon les déclarations de certains locataires. Il semblerait même, que c'est l'infiltration d'eau de ces « caves » qui est à l'origine du début d'effondrement d'une partie de la rue « Khelifa Mahmoud », dans sa partie faisant jonction avec les escaliers menant à l'artère 3Cheikh ibn Eddine », en face de l'Agence « Mobilis ». A voir de près, l'on remarquera une fissure, apparente sur toute la hauteur de l'immeuble. Les familles qui les occupent courent un risque aussi certain qu'imminent. En dépit des plaintes, selon les dires d'un habitant concerné, relatives à la prise en charge du problème du vieux bâti, menaçant de s'écrouler, rien n'a été fait à ce jour. Outre, les escaliers de l'immeuble vétuste au N°5 de la rue « Khelifa Mahmoud » (Place de vendeurs de pain) de la place, qui ont commencé à se détériorer, les petits magasins latéraux ont déjà cédé au niveau de leur parterre que de leur plafond et nous avons constaté, avec que leurs locataires continuent de les exploiter. Les services de l'Agence de l'eau (ADE) ont semble –t-il, intervenu, en amont et en aval des escaliers fissurés en question mais, au niveau du trottoir, seuil du premier magasin, il semblerait qu'il y ait eu des travaux sur la tuyauterie d'AEP sans pour autant que le travail ne soit achevé. En effet, la tuyauterie est visiblement à nu laissant entrevoir un fond béant .En bref, sans être alarmistes, nous pensons que ces cas d'espèce, au milieu du centre-ville de Mostaganem mériterait bien une attention particulière en vue de statuer sur les décisions qui seraient à prendre, évidemment, sur avis consultatif de spécialistes du vieux bâti. Les citoyens que nous avons croisés ,par hasard, affirment qu'il en existe d'autres situés au centre-ville ainsi que dans les vieux quartiers dont leurs occupants craignant le pire ont saisi les autorités au niveau de la wilaya pour les informer que leur habitation menace ruine et présente un danger imminent. Plus clairement, ces locataires signalent qu'une menace d'effondrement total de ces immeubles s'annonce déjà avec l'écroulement de plusieurs parties de ces derniers. Ces habitations vétustes, qui appartiennent pour la plupart à des particuliers, devraient être réformées et évacuées, par principe de précaution, en raison des risques auxquels sont exposés leurs locataires ; l'Etat ne devra-t-il pas entreprendre une vaste opération de recensement et d'expertise technique officielle en se substituant à leurs propriétaires pour prendre toutes les mesures adéquates qui s'imposeraient, en pareils cas ? Le relogement urgent de cette catégorie de citoyens concernés par la « menace imminente de ruine » semblerait être une option prioritaire, à envisager pour protéger des vies humaines des dangers certains d'effondrement des vieilles bâtisses qui se manifestent surtout en hiver martèlent plusieurs habitants.