Cela fait plus d'un mois que l'A.P.C, est en ébullition, ce qui ressemble bel est bien à une tentative de retrait de confiance et rejettent la faute sur le chef de daïra. La majorité des élus de l'APC de Mostaganem, intérrogés sur la crise que vit l'assemblée ces derniers jours, ils ont affirmé qu'ils n'avaient rien à reprocher au maire, quant à sa gestion, ni à son comportement, seulement son attitude qui selon eux, n'est pas autoritaire, ce qui a permis au chef de la daira de faire main basse sur l'assemblée et s'est reconverti en (P-APC bis). Ce qui a poussé certains élus à se manifester, en dénonçant la prise de décision unilatérale du chef de daïra, concernant le service d'urbanisme, notamment les opérations de démolition, la distribution des logements et des locaux commerciaux, alors que les élus n'ont jamais été invités à donner leurs avis, cela est interprété comme une négation sur le terrain et vis à vis des citoyens de la ville de Mostaganem. Le constat est éloquent à même les décisions prises sans consultation aucune, d'où le favoritisme, au profit de certains élus très proches de la daïra, qui font la pluie et le beau temps, une politique de deux poids et deux mesures. Cette pratique dans son ensemble a été rejeté par la majorité des élus de tendance F.L.N et R.N.D. Enfin dans cette « Tchectchouka le président de l'A.P.C, de Mostaganem sera si l'on croit les rumeurs qui circulent la victime de la prochaine assemblée qui se tiendra dans les jours à venir. La rhétorique de l'abstrait détient le record, dans une ville ou la rétention même de l'information, pour un journaliste, n'est pas à l'ordre du jour. Cloisonner les élus et les museler pour les murer, semblent la pratique, qui illustre bien la main mise comme il a été signalé plus haut. Depuis le temps, que le citoyen est devenu le spectateur, de sa propre destinée, puisqu'il accepte de se complaindre, dans cette situation. D'où le dénie de certains responsables, qui ne sont là que pour les intérêts et les affaires, alors chercher le responsable de cette ville ne serait ce que pour l'apostropher cela relève du miracle de cette cité aux abois. D'un autre côté, on enregistre le désarroi des citoyens, qui se considèrent comme la 5ème roue de la charrette. Posé la question, au citoyen frustré, pour lui demander son avis. Kaddour, un commerçant âgé de 50 ans, dira : « Mostaganem ressemble à un foutoir et ça n'en finit pas, bureaucratie, passe droit, laissé allé, anarchie et j'en passe ». Un autre citoyen, Benchaa un universitaire dira, quant à lui : « j'ai voyagé pas mal à travers le pays et visité des villes que se soit à l'est, au centre comme à l'ouest, mais je n'ais jamais vu une ville devenir un dépotoir comme Mostaganem, c'est à ne rien comprendre. Il nous confiera aussi, J'ai visité les villes du sud et la différence est de taille, à savoir l'accueil dans les administrations, des gens charmants, tout ce qui a de respectueux par rapport à l'arrogance affichée par les préposées à l'administration, de la ville de Mostaganem. Constat fait, de ce qui a été dit c'est qu'effectivement, il semble que l'état d'esprit chez le citoyen de cette ville en dit long pour ne pas dire, qu'il est excédé par cette défaillance, qui vient de balayer le peu d'espoir, qui restait. A ce stade le défaitisme et la déception gagne, la population mostaganémoise, selon un sondage auprès de citoyens. En attendant, que le conflit, entre les responsables de la daira et les élus de l'APC trouve son épilogue, cependant le citoyen continuera, à supporter le fardeau des conséquences.