L'Algérie a appelé l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) à adopter un plan d'action qui permette aux pays en développement d'accéder à la technologie et aux substances chimiques à des fins pacifiques. Certains pays, comme l'Algérie, sont contrariés dans l'acquisition des technologies et substances chimiques, au prétexte de la lutte contre la propagation des armes chimiques et du combat contre le terrorisme international, rappelle-t-on. Dans une déclaration à la 50e session du conseil exécutif de l'OIAC, l'ambassadeur d'Algérie aux Pays-Bas, Benchaa Dani, représentant permanent de l'Algérie auprès de cette organisation, a appelé « à l'élaboration d'un plan d'action qui saura concilier et adapter les objectifs à la fois de désarmement et de développement ». L'Algérie appelle également l'OIAC à « consacrer plus de ressources et à s'investir davantage dans la lutte mondiale contre le terrorisme et la prévention du terrorisme chimique », a ajouté M. Benchaa, qui assure la vice-présidence du conseil exécutif, en saluant aussi l'adoption d'un programme spécifique en faveur du continent africain. Une attention qui « fournira des outils vitaux pour la sécurité, la protection contre les risques d'usage illicite d'armes ou de substances chimiques par des forces aussi bien étatiques que non étatiques », a déclaré M. Benchaa. Il exhorte, enfin, l'OAIC à réexaminer « sérieusement » la représentation de l'Afrique parmi le personnel et les cadres de cette organisation.