85 décès par noyade enregistrés ont été enregistrés durant la période de la saison estivale allant du 1er juin au 15 août 2016 sur les plages d'Algérie a annoncé, la cellule de communication de la direction générale de la Protection civile. Le colonel Achour Farouk, sous-directeur de l'information et des statistiques à la Direction générale de la Protection civile a précisé lors d'une conférence de presse que les 85 cas de décès sont survenus lors de 105 noyades enregistrées dans 68 plages interdites à la baignade et dans 37 autres autorisées. Concernant les plages autorisées, il a été répertorié 21 décès de personnes ayant nagé durant les horaires de surveillance, contre 16 autres décès en dehors de cette tranche, a ajouté le même responsable. Parmi les 21 décès, 13 cas ont été enregistrés durant les journées où la baignade était formellement interdite (fanion rouge), en raison de l'état très agité de la mer alors que 4 autres décès ont été recensés pendant la baignade autorisée (fanion vert). Les 4 autres cas restants ont été répertoriés durant la baignade autorisée mais dangereuse (fanion orange). La répartition par tranches d'âges des 8 personnes décédées lors de la baignade autorisée fait ressortir que la majorité (6) des baigneurs était des adolescents, a souligné le conférencier, relevant «l'imprudence» qui a causé ces pertes humaines. Les données de la Protection civile font également ressortir «l'ignorance» des règles de baignade et des consignes de sécurité, à l'origine de ces décès, les victimes étant issues des wilayas intérieures du pays, alors qu'un ressortissant zimbabwéen figure parmi les huit personnes décédées. Le colonel Achour a relevé, par ailleurs, l'utilisation évolutive, ces dernières années, d'engins nautiques dans les zones de baignade, considérée comme étant un phénomène «amplificateur de risque» au niveau des plages.