Contrairement à ce qui a été rapporté dans l'édition d'hier, la jeune étudiante, objet de l'article, est belle et bien vivante et se trouve actuellement sous observation médicale au niveau du service d'hémodialyse, situé à proximité des UMC de Tigditt. Il s'agit d'un mort-né et non pas de la mère. En effet, pour plus de détails, nous nous sommes déplacés aux UMC de Tigditt, hier dans l'après-midi et plus exactement au service d'hémodialyse, où est admise la patiente. Et là nous avons constaté de visu que l'étudiante sous dialyse, est bien vivante, nous lui avons même parlé un petit instant, elle était certes très fatiguée, mais elle avait l'air de prendre conscience de la réalité des choses et surtout de cet entourage affectif ô combien important pour elle en cette circonstance des directrices des deux résidences universitaires de Chemouma et celle des 2200 (ex-ITA). Lors de notre visite, nous avons rencontré Mme Adda Benyoucef Naïma, directrice de la résidence universitaire de Chemouma, qui a bien voulu nous apporter quelques éclaircissements sur la genèse des faits, contrairement à ce qui a été rapporté la veille. Elle nous dira en ce sens : « Suite à des informations parvenues à elle, faisant état de grossesse de l'étudiante en question, qui donnait déjà des signes précurseurs d'un imminent accouchement, il a été décidé qu' elle soit évacuée à la maternité de Lalla-Kheïra, accompagnée par moi-même », et d'enchainer : « elle était enceinte de sept mois, elle a accouché d'un mort-né, l'accouchement effectué par un chirurgien de la maternité s'est déroulé dans de bonnes circonstances sans complication aucune. Il y a lieu de signaler cependant, qu'avant l'accouchement la patiente a fait un pic de tension, ce qui a certainement provoqué une hémorragie post-accouchement ». Effectivement et selon les informations recueillies, suite à cette hémorragie, le médecin aurait ordonné son évacuation vers l'hôpital Che-Guevarra pour une prise en charge plus appropriée. Donc le lendemain, soit lundi dernier, la patiente fût admise aux UMC de Tigditt, où il a été constaté chez elle certaines des complications rénales, dues certainement à cette hémorragie, ce qui lui a valu jusqu'à hier trois séances d'hémodialyse. Jusqu'à l'heure où nous mettons sous presse cet article, elle est toujours sous observation médicale, sous l'œil attentif et protecteur de la directrice de la résidence universitaire de Chemouma qui ne l'a quittée presque pas durant tout son périple hospitalier. S'agissant de l'étudiant Guinéen, ce dernier reconnaît être le père du mort-né et qu'il allait l'épouser et selon une source digne de foi, les deux jeunes étudiants avaient déjà prévu le mariage depuis fort longtemps et se considéraient comme des fiancés.