Une étudiante de l'université de Mostaganem, âgée de 22 ans, originaire de Ténès (Chlef), est, depuis près d'une semaine, dans un état critique, au centre de l'hémodialyse de Tigdit. La victime, inscrite en 2e année de littérature arabe, résidait à la cité universitaire de Chemmouma. Selon des sources proches de la direction de la cité U, l'étudiante fréquentait un camarade, de nationalité guinéenne, inscrit en 3e année au département de français de la même faculté des langues, avec qui elle entretenait des relations intimes depuis quelques mois déjà. Ayant constaté qu'elle était enceinte, la victime se résolut à tenter l'élimination du fœtus afin d'interrompre sa grossesse. Certaines sources affirment que c'est le camarade centre-africain qui lui aurait proposé un “traitement” à base d'herbes médicinales, en faisant appel à des compatriotes africains pour lui procurer la potion médicinale magique devant soulager définitivement la victime. D'autres sources incriminent ses compagnes de chambre de la même cité U, comme ayant été les instigatrices du traitement magique. La semaine passée, suite à des informations parvenues à la directrice de la cité U, faisant état de la grossesse de l'étudiante qui présentait des signes précurseurs d'une imminente parturition, il fut procédé à son évacuation express sur la maternité de la ville. Il s'avérera qu'elle était enceinte de quelque sept mois. Elle accouchera d'un mort-né. Cependant, probablement en raison d'une crise d'hypertension préalable, l'accouchement provoquera une hémorragie post-partum qui nécessitera le transfert de la parturiente vers les UMC de Tigdit, en vue d'une prise en charge plus appropriée. À ce niveau, on diagnostiquera des complications rénales pour lesquelles elle sera évacuée, deux jours plus tard, vers le centre d'hémodialyse, où elle se trouve toujours, sous dialyse et en observation médicale stricte. Par ailleurs, selon des sources fiables, l'étudiant guinéen ne semble pas nier la paternité du mort-né, dont il comptait épouser la mère. Le couple d'étudiants, qui avait prévu le mariage depuis longtemps, se considéraient comme des fiancés, croit-on savoir.