La 15ème réunion du Forum international de l'énergie (IEF15) a ouvert ses travaux mardi au Centre international des conférences d'Alger en présence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et de plusieurs délégations venues pour débattre des perspectives et des défis énergétiques mondiaux. Placé sous le thème "la transition énergétique mondiale: un rôle renforcé pour le dialogue énergétique", l'IEF15 accueille les ministres de l'Energie de 54 pays membres, les patrons de compagnies pétrolières et gazières et de responsables d'organisations internationales dont l'Agence internationale de l'énergie (AIE) et le Forum des pays exportateurs de gaz (Fpeg) ainsi que d'experts. Plusieurs analystes s'accordent à dire qu'un dialogue constructif entre les pays producteurs eux-mêmes et entre ces derniers et les pays consommateurs constitue, à travers ce forum, une opportunité pour dialoguer et se concerter sur les questions énergétiques. Ainsi, les discussions du forum, programmées mardi en quatre sessions à huit clos, devront aborder la scène énergétique sous quatre angles : le marché pétrolier, celui du GNL, les énergies renouvelables et les réalisations en matière d'efficacité énergétique après la COP21, et la gouvernance énergétique. Deux tables rondes seront consacrées mercredi à l'accès à l'énergie durable comme étant un facteur critique pour le développement humain, ainsi qu'au rôle de la technologie dans le renforcement de la sécurité énergétique. Par ailleurs, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) tiendra mercredi une réunion informelle après la clôture de l'IEF15 pour tenter de rapprocher les points de vue entre les pays membres dans l'espoir de rééquilibrer le marché pétrolier et de redresser les cours du brut. "Tous les pays de l'Opep sont d'accord pour stabiliser le marché. Il faudrait tout de même trouver la formule agréée par tout le monde", avait soutenu dimanche le ministre de l'Energie, Noureddine Boutarfa, dans une conférence de presse. Selon M. Boutarfa, l'Arabie Saoudite et l'Iran sont favorables à l'idée d'un gel de la production. A l'approche de cette réunion informelle, le prix du baril de Brent avait clôturé lundi soir à Londres avec une hausse de 1,46 dollar pour s'établir à 47,35 dollars.