Le tribunal criminel d'Oran a condamné avant-hier A.M à 20 ans de réclusion criminelle pour homicide volontaire avec préméditation sur la personne de son voisin, le dénommé B.K, résident au douar « El Arrarssa », relevant de la daïra de Béthioua. Dans cette affaire, le représentant du ministère public a requit la peine capitale à l'encontre du meurtrier. Les faits remontent à la saison d'hiver de l'an née dernière, plus pré cisément à la date 24 janvier, où les éléments de la gendarmerie nationale de Béthioua avaient reçu une information faisant état de la mort du dénommé B.K, qui a rendu l'âme dès son admission à la polyclinique suite à de graves blessures. Un inconnu lui a asséné plusieurs coups de poignard. Au reçu de l'information, une enquête a été ouverte par la brigade de recherche en vue d'identifier le ou les assassins. Les premières investigations ont révélé que la nuit du meurtre, la victime se trouvait assise devant son domicile situé à proximité de son voisin, auteur du crime, au douar « Arrarssa ». Le mis en cause se rapprochant de la victime, cette dernière a lancé quelques insultes en direction de son voisin (le prévenu). Celui-ci touché dans son amour propre et visiblement irrité, répliqua en demandant à la victime de s'abstenir, une altercation verbale s'en est suivie et s'est transformée en bagarre. Vindicatif, le mis en cause s'est brusquement rendu chez lui pour s'accaparer d'un long couteau et ressortir en toute hâte pour l'implanter de toutes ses forces dans le thorax de la victime touchant ainsi les organes du cœur et des poumons d'une profondeur de plusieurs cm, comme confirmé par le rapport du médecin légiste. Selon les déclarations de l'inculpé, ce dernier a avancé qu'il existait un antécédent hargneux et venimeux entre lui et le frère de la victime pour cause que celui-ci, a kidnappé dans le passé la fille de l'inculpé pour la séquestrer pendant une semaine toute entière, ce qui a complètement envenimé la bonne relation de voisinage entre les deux familles. Le prévenu tout en regrettant amèrement son geste, a déclaré devant le tribunal qu'il n'avait nullement l'attention de tuer la victime, tout en gardant en fond de lui un sentiment de vengeance envers celui qui a nuis à sa fille.