Finalement, l'Association des journalistes de la wilaya de Mostaganem a un nouveau président dans la personne de M. Benachour Abdelkrim, correspondant du quotidien Djomhouria. Ce dernier est prêt à relever le défi et prendre le lourd flambeau de l'Association des journalistes qui n'est pas chose facile quand on sait que le métier de journalistes n'a pas que des avantages mais beaucoup et beaucoup d'inconvénients. Pour en savoir plus sur les projets que M. Benachour espère mettre en place au profit des journalistes avec la collaboration de ces derniers, nous avons invité le nouveau président de l'Association des journalistes de la wilaya de Mostaganem à répondre à nos questions et à éclaircir la situation pour nos confrères. Réflexion : vous avez été élu pour la première fois comme président de l'Association des journalistes de la wilaya de Mostaganem. Que vous inspirait cette responsabilité avant de la découvrir ? M. Benachour Abdelkrim : Depuis sa création, j'avais assisté à plusieurs réunions et débats, lancés par cette Association. Notre association, c'est avant tout un cadre organisationnel légal pour les correspondants de presse et les journalistes qui activent sur le territoire de la wilaya de Mostaganem et tout le monde, à mon avis, doit faire partie de ce cadre pour mieux défendre les intérêts de la corporation journalistique. Quand j'ai reçu l'invitation pour assister à l'assemblée générale élective de l'Association, ça m'a tout de suite tenu à cœur de passer à l'acte de candidature pour rassembler tous les professionnels du métier qui sont malheureusement dispersés, chacun voit de son côté. Une situation qui a nui énormément à la corporation, notamment en ce qui concerne la prise en charge des préoccupations des correspondants de presse. L'équipe ne faisant pas le consensus, alors j'ai décidé de me libérer pour unir et défendre les journalistes de Mostaganem. Nombre de présidents, comme Sid Ahmed Hadjar, Arouch ou M. Belhamidèche, pour ne citer qu'eux, ont intégré le ‘'peloton pro'' et c'est à nous de continuer la lutte pour un environnement serein pour les journalistes à Mostaganem. C'est un grand plus que de voir des correspondants issus de plusieurs titres de presse rejoindre notre Association. A mes débuts, j'avais déjà côtoyé pas mal de professionnels de la plume qui venaient de journaux de renom, tout de suite très fort m'est venue l'idée de prendre cette route. Je pense que c'est un métier difficile et dur quand on s'aperçoit de l'énormité des obstacles qu'on rencontre. A titre personnel, j'ai su m'adapter car c'était proscrit de se plaindre pendant le travail en raison de l'incompréhension des uns. Vous avez découvert le consensus autour de votre personne, qu'avez-vous retenu de cet engouement pour votre candidature ? Ça a été long, très dur, mais la corporation a été fidèle à l'image que je m'en faisais. Elle n'a pas démérité mais ça c'est plutôt bien passé pour moi. J'ai admiré une bonne ambiance annonciatrice d'un optimisme pour la suite du parcours. Au final c'est une satisfaction. J'ai été témoin d'une union qui m'aidera au mieux de servir mes confrères. Vous serez, peut-être ce samedi 22 octobre à l'occasion de la journée nationale de la liberté d'expression l'homme de l'année. Quelle image avez-vous de cette journée ? J'aime beaucoup l'offensive, et le journaliste est connu pour son tempérament offensif. Il va apporter beaucoup d'expérience et beaucoup de visuel à l'équipe. J'espère vraiment être le plus possible aux côtés de mes confrères cette année et l'année prochaine. D'ailleurs, notre wali M. Temmar Abdelwahid, est une personne très classe et très populaire. Nous comptons sur lui pour nous aider à développer la relation entre la presse et la Wilaya, et c'est ce qui l'intéresse. L'équipe et lui vont trouver un bon terrain d'entente, et avec M. Temmar ça peut faire une grande paire. Dernier mot ? Je souhaite une bonne journée du 22 octobre à tous les journalistes et correspondants de la wilaya de Mostaganem, et je leur promets de faire tout ce qui est dans mon possible pour valoriser leurs efforts auprès des instances étatiques et valoir leurs droits.