A la clôture des délais de dépôt des dossiers de candidature à la présidentielle du 9 avril prochain, hier à minuit conformément aux dispositions de l'article 158 de l'ordonnance portant loi électorale qui énonce que le dépôt de candidature intervient quinze jours après la convocation du corps électoral, 11 candidats se sont manifestés et ont souscrit à cette obligation. C'est le président du FNA qui a été le premier à ouvrir le bal. Il a pu collecter 1.668 signatures d'élus et plus de 96.000 signatures de citoyens. Moussa Touati a, ainsi, déposé son dossier ce jeudi 19 février et a été suivi, deux jours après, par deux autres candidats. Mohamed Djahid Younsi et Ali Zeghdoud, respectivement secrétaire général du mouvement El Islah et président du parti du Rassemblement algérien, ont, en effet, emboîté le pas à Moussa Touati, avant-hier dimanche. Ces deux candidats à la candidature, qui affirment avoir souscrit aux dispositions de la loi électorale, ont déposé chacun, selon leurs déclarations, un peu plus de 600 signatures d'élus. Hier lundi, c'était au tour de 8 autres candidats d'en faire de même en prenant le chemin qui mène au bureau du président du Conseil constitutionnel, Boualem Bessaieh. Le plus illustre de ces candidats a été, sans contexte, l'actuel président de la République, qui a déposé en personne son dossier de candidature dans l'après-midi. Bouteflika, qui a ramené dans ses bagages plus de 4 millions de signatures de citoyens et 11.761 signatures d'élus, a été précédé le matin par Louisa Hanoune, secrétaire générale du PT et Rachid Bouaziz, candidat indépendant . Ce dernier, qui vient du secteur de l'Education nationale et qui est connu dans les milieux syndicaux, a soutenu hier avoir collecté plus de 75.000 signatures. Juste après le candidat Bouteflika, Amar Bouacha, président du mouvement El Infitah, a fait son apparition lui aussi en indiquant qu'il a collecté 120.000 signatures de citoyens