Après avoir attendu depuis longtemps l'arrivée de la Société belge "Préfarail", spécialisée dans la réduction des bruits et des vibrations ferroviaires désagréables, plusieurs habitants, notamment des demandeurs d'emploi de Redjem Demouche, chef-lieu de commune pastorale, située à 100 km au sud-Ouest de Sidi Bel Abbès, sont sortis de leur mutisme. Ils ne cessent, par le biais d'une lettre collective dûment rédigée et signée, de s'inquiéter sur le grand retard accusé par cette entreprise étrangère, connue mondialement en matière du nouveau système des voies dites noyées, basées sur la jaquette antivibratoire, la conception de palettes, ralentisseurs et d'avaloirs, le tout en caoutchouc, provenant des pneus usagés, à récupérer de l'ensemble des wilayas du pays. ''A l'annonce du fameux projet, inscrit dans le cadre d'un ambitieux programme centralisé et pris en charge par l'entreprise régionale du génie rural du Sersou (Tiaret), diront-ils, des centaines de jeunes et de pères de familles, en quête d'une éventuelle embauche, ont constitué des dossiers, dans l'espoir d'être retenus...mais en vain, trois longues années se sont écoulées et la société n'a toujours pas élu domicile, on ne sait pour quelle raison". Nous souhaitons donc que le wali, affecté tout récemment, y prête attention''. Le représentant de l'entreprise en question, Mr.Edouardo Souares, justifie ce retard, "par les travaux de viabilisation qui ne sont jamais réalisés dans la zone industrielle de Ras-El-Ma, chef-lieu de daïra dont dépend Redjem Demouche".