Patrimoine en héritage de l'antiquité grecque, le théâtre, ce quatrième art qui est, destiné parfois aux plus fortunés, souvent à la classe prolétaire, est décidément devenu très populaire dans la ville de Ould Abderrahmane Kaki et laisse place à la création et aux inventions les plus fabuleuses. Le cas de la journée d'ouverture de la manifestation annuelle « Mostaganem capitale du théâtre 2017 », avant-hier soir, qui a agréablement surpris le long de l'esplanade de La Salamandre de par les comédiens, les équilibristes, les comiques, les jongleurs et troubadours, tous plus imaginatifs les uns que les autres à travers un carnaval initié par l'illustre association culturelle "El Moudja" avec la participation de dizaines de comédiens. Alors que le starter sur l'espace scénique de la maison de la culture, fut une évasion avec un voyage à travers un montage théâtral intitulé "El menbaa" (la source) comportant des séquences d'œuvres de grands dramaturges algériens dont Abdelkader Alloula, Ould Abderrahmane Kaki, Azzeddine Medjoubi, Mustapha Kateb et Bachtarzi. C'est dire tout le bon augure de ce calendrier de festival long et large avec un déroulement dans les quatre coins de la wilaya de Mostaganem, en marge de l'autre cinquantenaire du théâtre amateur de Mostaganem d'où ont brillé de grandes figures, aujourd'hui de véritables icônes de la scène artistique nationale. Une véritable aubaine pour tant de participants ayant à présenter, une année durant, des représentations théâtrales pour adultes mais aussi pour enfants, outre des journées thématiques d'études et d'ateliers de formation, qui seront dédiés hebdomadairement à des personnalités du quatrième art algérien. Egard auquel, citera le Directeur de la Culture, M. Koudid Abdelali, la série de conférences "Kheir djaliss" (meilleur compagnon) qui abordera, entre autres, la situation du théâtre algérien, la modernité et le patrimoine dans les œuvres d'Ould Abderrahmane Kaki, la littérature universelle et le théâtre, la mise en scène théâtrale, le théâtre moderne, la critique théâtrale et le théâtre pour enfants. Côté scénique, toutes les grandes activités théâtrales qu'organisent périodiquement les wilayas du pays seront transférées à Mostaganem, en plus d'activités culturelles et artistiques étrangères. Et d'ici la clôture, l'an prochain par un 27 mars, avec la reproduction d'une œuvre théâtrale du regretté enfant de Mostaganem, Ould Abderrahmane Kaki, le public local et visiteur de la belle Mostaganem qui a subjugué ses invités de marque, aura toute l'attitude à assister à un programme bien diversifié tant sur le fond que sur la forme.