Enfin, la campagne des législatives prit fin, on ne va plus entendre les soupirs des petits partis et les ‘'you you'' des grand partis, ou encore supporter de voir encore les photos de certains candidats ‘'mannequins'' qui défilent en ‘'rigolos'' à la fête des ‘'fous ‘'. Ayons une pieuse pensée pour les petits candidats, avant qu'ils nous quittent, le jour du scrutin après avoir servi de torche aux autres candidats assistés ! Beaucoup accusaient les journalistes d'avoir zappé ces petits noms, on comprend mieux, maintenant, pourquoi les journalistes se sont vaillamment battus pour éviter l'humiliation d'avoir à interroger les «petits candidats» des législatives, les inconnus, les mal rasés, les inutiles, les milliardaires sous le coup des poursuites judiciaires et les autres grand-pères et grand-mères qui s'accrochent au siège de l'APN. Entre autres avantages, le système de la «chkara » aura permis de faire entrer dans le jeu des figures damnées , non formatées, aussi vieilles qu'une copie froissée d'une carte d'identité ancienne non égalisée . Parfois involontairement, ces figures auront fait remuer certains espaces médiatiques en payant les frais du Photoshop pour maquiller leur image, déformée par le poids des scandales, et s'offrir également quelques ‘'baltaguia'' pour s'exhiber en public en costume de ministre, avec bien sûr une pochette costume. Tout est bien permis pour décrocher le poste de député, il lui suffit seulement d'arriver sur les plateaux, vêtu de ‘'combativité'' et d'habit inspiré du vêtement japonais, pour déclencher la curiosité des électeurs, et la crainte des autres candidats. Du costume au programme du candidat, il y a un long chemin à faire. Il faut d'abord savoir rédiger un texte, disposer d'un programme, et avoir le culot de le lire sans fautes, s'il sait bien lire les écritures des ‘'homosapiens''. Assistant par indiscrétion à un meeting, j'ai entendu un candidat, dans son copieux programme, promettre la conquête spatiale comme solution pour lutter contre le déficit des communes démunies ? Avant de proposer son assistance pour recruter les jeunes chômeurs et réaliser des piscines dans tous les douars des communes du sud de Mostaganem. Ridiculisé, sa présence a obligé les ‘'moraux'' à quitter le meeting et définir leurs limites, leurs propres frontières, par rapport à ce mystérieux inconnu qui s'est introduit dans leur frontière. Ainsi, ressort le portrait navrant d'une caste chétif d'un nombre de candidats fâcheux, porteurs d'un débat de fiction aux opinions soûlantes et confinées. A part quelques tours de fous de ces petits candidats et les réseaux sociaux qui ont descendu en flammes les soi-disant grands candidats, tout va bien pour Mostaganem.