En suivant de près la campagne électorale en fanfare d'un candidat aux prochaines législatives du 4 mai 2017 à Mostaganem, à travers surtout les réseaux sociaux, j'ai cru avoir affaire à un ‘'gentleman'' avec le sens propre du mot, surtout quand je l'ai suivi en train de défendre la crédibilité, l'intégrité et l'honnêteté. Se mettant de temps à autre dans le costume d'un jeune homme cultivé se sacrifiant pour cette nouvelle jeunesse qui revendique son droit aux postes de responsabilité , j'ai failli voter pour lui parce que j'ai senti en lui l'espoir profond d'un avenir brillant pour cette jeunesse longtemps déchirée et enterrée par l'égoïsme d'une génération septuagénaire qui ne veut pas quitter l'arène. Moi, qui croyait comprendre les politicos, je me suis trouvé déconnecté de la vérité, au point où j'ai confondu entre les candidats de Mostaganem et ceux d'outre-mer, jusqu'à ce qu'une bonne femme vienne me souffler à l'oreille que mon favori candidat, n'est autre qu'un petit escroc dans la peau d'innocent. En feuilletant les pages des différents réseaux sociaux et même des journaux, je me suis noyé dans les vagues des spots publicitaires de ce candidat à la députation. Traînant toujours derrière lui sa petite casserole, tente de teinter sa face par une petite couche de peinture arabe nommée ‘'Ouled Bled'' et faire face à cette pauvre dame qui a enfin trouvé l'occasion de l'épingler en pleine campagne électorale après une course qui a duré plusieurs années. À son retour de chez son avocat après le dépôt de sa plainte contre cet horrible candidat aux législatives, la victime ne voulait pas rentrer chez elle sans donner une petite retouche de peinture à la façade de la maison de campagne de notre candidat. Décidée à défoncer sa porte en plein meeting de campagne, la dame, me dit tout ! Ainsi, cette extraordinaire dame, d'une grande famille avec tous les titres de modestie et dignité, elle n'y est pas allée avec le dos de la cuillère pour dénoncer l'hypocrisie de son détrousseur. Elle me raconta comment la pauvre a été dépouillée par cette personne d'une somme de 600 millions de cts, il ya quelques années. Et à chaque fois qu'elle décide de le poursuivre en justice et présenter le document (reconnaissance de dette) à la justice, il trouve des excuses et des astuces pour la retarder. Une fois, il lui a donné un terrain en contrepartie, et quelques mois après, il s'arme encore de sa diplomatie pour le restituer sous prétexte qu'il appartenait à ses proches, en lui demandant de lui laisser encore quelques semaines pour lui donner son argent . Les jours, les semaines, les mois et les années se succèdent et la femme attend toujours son argent. Mais, le futur député trouve le moyen de financer sa campagne électorale, et la dame peut attendre ! La réponse de la bonne dame a été aujourd'hui claire ... c'est à la justice de trancher !