Le tribunal criminel d'Oran a eu à traiter avant-hier une deuxième affaire criminelle enrôlée dans son programme dans laquelle est inculpé l'un des époux qui s'est laissé balloter par son instinct criminel à l'égard de son épouse. Il s'agit de (B.A) qui vient de voir le tribunal criminel infligé à son encontre la prison à vie, après avoir été reconnu coupable d'homicide volontaire avec préméditation contre son épouse la dénommée (B.H). La genèse de cette affaire remonte à la saison d'été de l'année dernière plus exactement la fin du mois de juillet, par laquelle les services de la gendarmerie nationale avaient reçu une information concernant la découverte d'un corps sans vie d'une femme complètement éventré abandonné à l'intérieur du domicile situé dans une plantation à la commune de sidi Chahmi w d'Oran. Au reçu de la plainte, les mêmes services de sécurité se sont déplacés sur les lieux ou ils ont effectivement découvert la victime (B.H), le ventre complètement étripé et qui ne pouvait être qu'à l'aide d'une arme blanche tranchante. La victime qui a été trouvée gisante dans une marre de sang à l'intérieur même de sa chambre à coucher, laissait planer beaucoup de doute et de mystère sur ce drame. Une enquête a été aussitôt diligentée aboutissant rapidement à l'identification et l'arrestation du meurtrier qui n'est autre que le mari. Ce dernier n'a trouvé aucun mobil pour se disculper du fait qu'il a été pointé du doigt par sa sœur, cette dernière qui avait porté son témoignage en collant la responsabilité du meurtre sur le dos de (B.A), cette déclaration a été motivée par un différend qui a opposé le témoin et le bourreau au sujet de l'infécondité de la victime qui a frappé à toutes les portes des différentes maternités , mais sans résultat. L'enquête a révélé que c'est le mari en personne qui a éventré son épouse à l'aide d'un verre brisé, pour l'abandonner après son forfait à son sort et prendre la fuite vers une destination inconnue, pour se cacher pendant 15 jours, avant d'être arrêté et présenté devant la justice. Le procureur général a requis la peine capitale. Après délibération, le tribunal criminel a condamné le principal coupable à perpétuité.